«Think Tank» Europe-Mexique.

«Think Tank» Europe-Mexique.
*2008 Création, par Morgane BRAVO France Alumni 🇲🇽🇫🇷(IIAP/ENA), President I Founder of «Think Tank» Europe-Mexico. (Binational) *Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... 2002 en France, Candidate (Titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16ème arrondissement. « Euroblogger » UE, Commission Européenne, Conseil Européen, Parlement Européen, Conseil de l'Europe, CoR, EuroPcom... *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

martes, 15 de febrero de 2011

*POSITION DU MEXIQUE SUR LES DÉCLARATIONS FORMULÉES PAR LE PRÉSIDENT NICOLAS SARKOZY*

15 Feb 2011

Le ministère des Affaires étrangères du Mexique a bien pris note des déclarations formulées par le chef de l’Etat français sur le verdict de la justice mexicaine confirmant la condamnation de la citoyenne française Florence Cassez, ainsi que de la tenue de l’Année du Mexique en France.

La position du gouvernement du Mexique par rapport au procès de Florence Cassez est notoire. L’affaire a été jugée : il existe une sentence définitive prononcée par un pouvoir autonome qui a toujours procédé conformément au droit.

Le Mexique a travaillé de façon constante, et continuera à le faire, pour consolider l’état de droit dans le pays et n’est pas disposé à négocier sa validité, quel que soit le dossier.

L’enlèvement est un délit violent. Ceux qui le commettent non seulement privent leurs victimes d’un droit fondamental, comme celui de la liberté, mais ils ont également recours à la torture physique et psychologique pour atteindre leurs objectifs.

Les séquelles de ce crime accompagnent pendant de nombreuses années ceux qui se sont trouvés entre les mains de ravisseurs. Il s’agit d’un délit qui s’est propagé ces dernières années et qui offense profondément la société mexicaine, raison pour laquelle il a été et sera combattu avec force.

Lors du procès de Florence cassez, il a été démontré sa culpabilité. Son dossier comporte des déclarations des victimes et des témoins, ainsi que des pièces judiciaires qui ont prouvé sa responsabilité pénale.

Le juge de première instance et le tribunal unitaire qui a jugé le recours en appel ont examiné les preuves qui figurent dans son dossier. La légalité du procès a été confirmée à l’unanimité par le Septième tribunal collégial en matière pénale du premier circuit lors du jugement du recours en cassation (« amparo ») prononcé le 10 février dernier.

En 2009, le gouvernement du Mexique a annoncé que les conditions permettant d’autoriser un transfèrement de Florence Cassez en France, comme prévu par la Convention de Strasbourg, n’existaient pas, en raison d’importants différends entre les systèmes juridiques des deux pays.

La Convention de Strasbourg n’oblige en aucune façon l’Etat requis de consentir à une demande de transfèrement.

Le gouvernement du Mexique déplore profondément qu’un cas d’ordre strictement pénal soit lié aux relations entre deux nations qui ont maintenu une longue histoire d’amitié et une profonde affinité de valeurs.

Il est réellement surprenant qu’un chef d’Etat prenne une décision de politique étrangère qui affecte les relations entre deux peuples et gouvernements en consultation avec une personne condamnée par la justice mexicaine pour des délits de nature particulièrement grave.

L’organisation de l’Année du Mexique en France a été une expression de l’amitié et de l’affinité entre les deux pays et a été mise en place sur invitation du Président de la République française.

Il s’agit d’un vaste programme d’activités qui a été planifié et qui devrait être réalisé conjointement par les deux gouvernements, avec la participation de nombreuses organisations et de personnalités tant mexicaines que françaises.

Ce grand projet a eu, dès sa conception, pour objectif de rapprocher les peuples du Mexique et de la France, et il ne serait pas possible de le mener à bien sans une étroite collaboration entre les autorités des deux pays.

Utiliser l’Année du Mexique en France pour que dans chacune de ses activités soit mentionné le cas de Florence Cassez, comme l’a indiqué le président Nicolas Sarkozy, va à l’encontre de la Déclaration conjointe Mexique-France souscrite en septembre 2010.

Dans cette Déclaration, les deux gouvernements sont convenus de réaliser l’Année du Mexique en France pour « permettre au public français de connaître la diversité et la richesse du patrimoine culturel du Mexique et son dynamisme créatif ».

Une fin différente de celle établie à l’origine et qui éloigne la France de l’objectif sur lequel les deux gouvernements ont décidé de coopérer dans l’intérêt de leurs peuples.

Le gouvernement du Mexique ne permettra pas que les artistes et créateurs, ainsi que les chefs d’entreprise et autres participants à ce programme, soient exposés à des manifestations contraires à la finalité pour laquelle ils ont été convoqués au départ et qui empêcheraient la bonne appréciation de leurs œuvres et de leurs contributions.

Au vu des déclarations du président Nicolas Sarkozy, le gouvernement du Mexique considère que les conditions pour que l’Année du Mexique en France ait lieu de façon appropriée et selon les modalités fixées lors de sa mise en place, ne sont pas réunies.

Le gouvernement du Mexique regrette profondément que soit dénaturé un projet qui permettrait à un peuple, dont l’énorme tradition culturelle et artistique est reconnue tout comme l’intérêt qu’il porte aux manifestations créatives dans le monde, de se rapprocher de la richesse et de la diversité du Mexique.

Tant que les conditions indispensables au déroulement de l’Année du Mexique en France, conformément aux termes accordés pour sa réalisation, ne seront pas réunies, le gouvernement du Mexique sera malheureusement dans l’impossibilité de participer aux activités.

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 Posición del Gobierno de México ante las declaraciones formuladas por el Jefe de Estado Francés, Nicolas Sarkozy

La Secretaría de Relaciones Exteriores (SRE) ha tomado debida nota de las declaraciones formuladas por el Jefe de Estado Francés acerca del fallo de la justicia mexicana que confirmó la sentencia de la ciudadana francesa Florence Cassez, así como de la realización del Año de México en Francia.

La postura del Gobierno de México en relación con el proceso seguido a Florence Cassez es conocida. El expediente es cosa juzgada: existe una sentencia definitiva impuesta por un Poder autónomo que procedió, en todo momento, conforme a derecho.

México ha trabajado continuamente, y seguirá haciéndolo, por consolidar el estado de derecho en el país y no está dispuesto a negociar su vigencia en caso alguno.

El secuestro es un delito violento. Quienes lo perpetran no sólo privan a sus víctimas de un derecho fundamental, como lo es la libertad, sino que suelen recurrir a la tortura física y psicológica para alcanzar sus objetivos.

Por eso las secuelas de ese crimen acompañan por muchos años a quienes han sufrido a manos de secuestradores. Se trata de un delito que en años recientes se había incrementado y que ofende profundamente a la sociedad mexicana, por lo que ha sido y será combatido con todo vigor.

En el proceso que se instruyó a Florence Cassez quedó demostrada su culpabilidad. En su expediente constan declaraciones de las víctimas y testigos, así como actuaciones judiciales que probaron su responsabilidad penal.

El juez de primera instancia y el tribunal unitario que conoció de la apelación valoraron las pruebas que obran en su expediente. La legalidad del proceso fue confirmada por unanimidad por el Séptimo Tribunal Colegiado en Materia Penal del Primer Circuito en la sentencia de amparo dictada el 10 de febrero pasado.

En 2009 el Gobierno de México anunció que no existen las condiciones que permitan otorgar su consentimiento para el traslado de Florence Cassez a Francia, al amparo de la Convención de Estrasburgo, debido a diferencias sustantivas entre los sistemas jurídicos de ambos países.

El Convenio de Estrasburgo de ninguna manera obliga al Estado requerido a consentir a una solicitud de traslado.

El Gobierno de México lamenta profundamente que se pretenda vincular un caso del orden estrictamente penal con las relaciones entre dos naciones que han mantenido una larga historia de amistad y una profunda afinidad de valores.

Es realmente sorprendente que un Jefe de Estado tome una decisión de política exterior que afecta los vínculos entre dos pueblos y gobiernos en consulta con una persona condenada por la justicia mexicana por delitos de naturaleza particularmente grave.

La organización del Año de México en Francia ha sido una expresión de la amistad y la afinidad entre ambos países, y fue desarrollado precisamente a invitación del Presidente de la República Francesa.

Se trata de un vasto programa de actividades que fue planeado y tendría que ser realizado de manera conjunta por los dos gobiernos, con la participación de numerosas organizaciones y personalidades tanto mexicanas como francesas.

Este amplio proyecto ha tenido, desde su concepción, la finalidad de acercar a los pueblos de México y de Francia, y no sería posible llevarlo a cabo sin la estrecha colaboración de las autoridades de ambos países.

Utilizar el Año de México en Francia para que en cada una de sus actividades se hable del caso Florence Cassez, como lo ha indicado el Presidente Sarkozy, va en contra de la Declaración Conjunta México-Francia suscrita en septiembre de 2010.

En dicha Declaración ambos gobiernos acordaron llevar a cabo el Año de México en Francia para “permitir al público francés conocer la diversidad y riqueza del patrimonio cultural de México y su dinamismo creativo”.

Un fin distinto al originalmente establecido, aparta a Francia del objetivo sobre el cual ambos gobiernos acordaron cooperar para beneficio de sus pueblos.

El Gobierno de México no permitirá que los artistas y creadores, así como los empresarios y demás participantes en este programa, sean expuestos a manifestaciones ajenas al fin que los convocó originalmente y que impedirían la debida apreciación de sus obras y sus contribuciones.

A la luz de las declaraciones del Presidente Nicolas Sarkozy, el Gobierno de México considera que no existen las condiciones para que el Año de México en Francia se lleve a cabo de manera apropiada y que cumpla con el propósito para el cual fue concebido.

El Gobierno de México lamenta profundamente que se desvirtúe un proyecto que permitiría a un pueblo reconocido por su enorme tradición cultural y artística, y su interés por las manifestaciones creativas de todo el mundo, acercarse a la riqueza y diversidad de México.

Mientras no se constate que existen las condiciones indispensables para el desarrollo del Año de México en Francia conforme a los términos en que ambos gobiernos acordaron llevarlo a cabo, lamentablemente el Gobierno de México no estará en posibilidad de participar en sus actividades.



Ambassade du Mexique en France.


Toute personne souhaitant connaître les fondements de la décision du Tribunal peut consulter la note informative DGCS/NI:04/2011, où figure un résumé des raisons juridiques qui ont permis aux magistrats de conclure que la responsabilité pénale de la citoyenne française dans les délits dont on l’impute est complètement démontrée.


 *Florence Cassez : ne pas confondre fierté et arrogance* Christian Vanneste, Député UMP du Nord* http://t.co/xG590Qf

Bien à vous,
Morgane BRAVO

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