«Think Tank» Europe-Mexique.

«Think Tank» Europe-Mexique.
*2008 Création, par Morgane BRAVO France Alumni 🇲🇽🇫🇷(IIAP/ENA), President I Founder of «Think Tank» Europe-Mexico. (Binational) *Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... 2002 en France, Candidate (Titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16ème arrondissement. « Euroblogger » UE, Commission Européenne, Conseil Européen, Parlement Européen, Conseil de l'Europe, CoR, EuroPcom... *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

lunes, 26 de julio de 2010

***LE MEXIQUE & LA FRANCE***



***Les relations bilatérales entre la France et le Mexique sont anciennes et dynamiques. Au moment où les autorités mexicaines manifestent une volonté d’ouverture à de nouveaux interlocuteurs sur le plan international et multilatéral, la France constitue un partenaire privilégié pour la diplomatie mexicaine.
En juin 2007, les deux chefs d’État se sont accordés pour constater que la relation bilatérale n’était pas à la hauteur du statut des deux pays sur la scène internationale. Ils ont alors décidé la création d’un Groupe de haut niveau (GHNFM), composé de quinze personnalités françaises et mexicaines, hommes d’affaires de premier plan ou intellectuels éminents. Il est chargé de donner une nouvelle impulsion à la relation bilatérale, notamment dans le domaine économique. La visite d’État du président Sarkozy à Mexico le 9 mars 2009 a confirmé l’importance de cette relation. À cette occasion, le GHNFM a présenté un Plan d’action concret et précis, afin d’intensifier les échanges et les investissements entre nos deux pays. Dix-huit accords et déclarations ont également été conclus, illustrant nos convergences sur l’ensemble des grands dossiers internationaux (réforme de la gouvernance mondiale, changement climatique, crise financière et économique) et le dynamisme de la coopération franco-mexicaine dans des secteurs-clé (sécurité, santé, recherche, éducation, formation, environnement durable). L’année 2011 devrait être consacrée Année du Mexique en France, et permettre de faire découvrir à la société française la réalité mexicaine dans toute sa richesse et sa diversité.
Dans les enceintes multilatérales, le Mexique est, parmi les grands émergents, celui dont les vues sur les grandes questions internationales sont les plus proches des nôtres. Membre de l’OCDE, il participe aux travaux du G20 et est membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour le biennum 2009-2010. Dans le domaine de la lutte contre le réchauffement climatique, la France soutient la proposition mexicaine de constitution d’un « Fonds vert » auquel tous les États seraient invités à participer en fonction de leurs ressources. Au sein du Conseil des droits de l’Homme (CDH), le Mexique apporte fréquemment son soutien aux positions européennes. Le groupe de réflexion sur le fonctionnement du CDH, qui réunit une quinzaine d’États représentant les différents groupes régionaux, est le fruit d’une initiative franco-mexicaine lancée lors de la visite du président au Mexique.



Politique extérieure


Traditionnellement, le Mexique était un pays dont la politique étrangère veillait jalousement au respect des principes de souveraineté des États et de non-ingérence. Avec l’élection de candidats du PAN, lors des présidentielles de 2000 et 2006, cette attitude a évolué. Les autorités de Mexico veulent aujourd’hui être davantage présentes sur la scène internationale et refusent de se laisser enfermer dans un tête-à-tête exclusif avec Washington.
Le Mexique est présent sur la scène internationale. Dixième contributeur au budget des Nations unies, membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations unies à deux reprises en moins de dix ans (2002-2003 et 2009-2010), il poursuit une politique d’équilibre et de pont, d’une part entre l’Amérique du Nord et l’Amérique latine, d’autre part entre les pays développés et les pays émergents. Bien disposé vis-à-vis de l’Europe, membre de l’OCDE et du G20, le Mexique souhaite participer de façon active aux groupes de réflexion les plus importants sur le plan mondial (nouvelle architecture financière internationale, changement climatique et proposition d’un Fonds vert, initiative franco-mexicaine en vue de l’examen du fonctionnement du Comité des droits de l’Homme, migrations, désarmement...).
La proximité du Mexique vis-à-vis des États-Unis est un fait incontournable (80% des exportations, forte communauté d’origine mexicaine). Les autorités mexicaines s’efforcent de faire évoluer la relation « vitale » avec les États-Unis vers une relation plus équilibrée reposant sur quelques axes principaux : en matière de sécurité, renforcement de la coopération (reconnaissance par les États-Unis d’une certaine forme de coresponsabilité en matière de criminalité organisée), en ce qui concerne la question migratoire, recherche d’une « solution intégrale », et sur le plan économique, développement d’une approche régionale de la compétitivité.
Le président Calderon a manifesté son ambition d’œuvrer pour que le Mexique soitplus actif en Amérique centrale et, au-delà, dans le reste de l’Amérique latine. Sur le plan bilatéral, cela s’est traduit par le renforcement des relations avec la Colombie, ainsi qu’avec le Chili et l’Argentine (établissements de partenariats stratégiques), et par la normalisation des relations avec Cuba.
Sur le plan régional, le Mexique s’est efforcé de retrouver un rôle d’acteur indispensable des processus globaux de concertation et de développement en Amérique latine. Il a souhaité consolider sa relation avec ses voisins du Sud à travers un certain nombre d’initiatives comme le « plan méso-américain » (initiative mexicaine résultant de la transformation du Plan Puebla-Panama qui vise à stimuler la coopération avec l’Amérique centrale dans les domaines des transports, des communications et de l’énergie), et le projet de création d’une véritable organisation des États latino-américains et des Caraïbes (CELC, initiative lancée par le Mexique dans le cadre du Groupe de Rioen 2010).
Avec l’Europe, les affinités sont réelles. Le Partenariat stratégique entre le Mexique et l’Union européenne (UE) a été officiellement lancé par le Conseil européen le 14 octobre 2008, sous PFUE (présidence française de l’Union européenne). Il fait du Mexique le seul pays émergent bénéficiant à la fois d’un accord d’association et d’un accord de partenariat stratégique avec l’Union européenne. Ce Partenariat doit maintenant être mis en œuvre et transcrit dans les faits. Son objectif est de stimuler la coopération entre le Mexique et l’UE sur les grands sujets d’intérêt commun, tant au niveau bilatéral (UE/Mexique) que dans les enceintes internationales. Dans le cadre de ce partenariat, le Mexique et l’Union européenne renforcent leur coordination sur des sujets tels que la lutte contre le changement climatique, la défense des droits de l’Homme, les migrations ou les questions de sécurité et de lutte contre les trafics... Certes des divergences ont pu apparaître ponctuellement, mais le Mexique a un rôle important à jouer vis-à-vis de ses partenaires du GRULAC (Groupe des pays d’Amérique latine et des Caraïbes) et, au-delà, des pays émergents.
LA SUITE :
Bien à vous,
Morgane BRAVO

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