Indépendant et A but non lucratif «Think Tank» Europe-Mexique, @MorganeBravo Présidente & Fondatrice, (Association française Loi 1901). Le Mexique, qui a présidé le G20 2012, est un pays important. 3fois la France en superficie, + de 131 millions d’habitants, membre de l’OCDE, c’est le premier pays hispanophone au monde et la première puissance commerciale d’Amérique latine. Ce sera l’une des premières économies du monde dans les années à venir! AVANT LO❗️#DigitalDiplomacy #Diplomatie
viernes, 12 de febrero de 2010
*CONSIDERACIONES EN TORNO AL CASO FLORENCE CASSEZ...ECLAIRCISSEMENTS SUR LE DOSSIER FLORENCE CASSEZ *
***Con motivo de las recientes declaraciones emitidas por la señora Florence Cassez y su entorno en diversos medios de comunicación de este país, la Embajada de México en Francia se permite reiterar ante la opinión pública los siguientes puntos:
1.- Florence Cassez fue detenida, juzgada conforme a derecho y condenada en primera y segunda instancia por delitos particularmente graves: privación ilegal de la libertad en modalidad de secuestro; delincuencia organizada; portación y posesión de armas de uso exclusivo de las fuerzas armadas.
2.- Florence Cassez ha hecho uso de todos los medios de defensa que la legislación mexicana pone a disposición de toda persona implicada en un proceso penal. En pleno uso de esos derechos, ha apelado las diferentes sentencias y acuerdos ante los tribunales que, con base en las pruebas y evidencias presentadas, han determinado su culpabilidad. Siempre ha estado representada por sus abogados de confianza, además de contar con la asistencia consular de la Embajada de Francia en México.
3.- En marzo de 2009, a raíz de la visita efectuada a México por el Presidente Nicolas Sarkozy, se acordó la creación de una Comisión Binacional México-Francia para examinar la posible aplicación del Convenio sobre el Traslado de Personas Condenadas (Convenio de Estrasburgo).
4.- Para el gobierno de México, el tema fue concluido después del minucioso examen que se realizó a lo largo de más de tres meses por los juristas de la Comisión Binacional. El 22 de junio de 2009 el Presidente de México, Felipe Calderón Hinojosa, anunció que el gobierno de la República llegó a la conclusión de que no existen las condiciones que permitan otorgar su consentimiento para el traslado de Florence Cassez a Francia en base a las siguientes consideraciones:
o Existen diferencias sustantivas entre los sistemas jurídicos mexicano y francés que impiden que Florence Cassez cumpla en Francia plenamente la pena aplicada por la justicia mexicana.
o Las reservas formuladas por Francia en el párrafo 3 del artículo 9 y en el párrafo primero del artículo 10 del Convenio de Estrasburgo constituyen un impedimento para garantizar que Florence Cassez purgue la totalidad de su pena en territorio francés.
o Dichas reservas prevén que, en caso de que Florence Cassez fuera trasladada a su país de origen, su condena quedaría sujeta a las decisiones de las autoridades judiciales francesas en cuanto a las modalidades de su ejecución, incluida la suspensión y reducción de la misma.
o Para México es condición primordial la ejecución de la totalidad de la pena ya que la ley no permite que en casos de delitos graves como el de secuestro haya beneficios pre-liberatorios y reducción de sentencias.
5.- La Embajada recuerda que el Convenio de Estrasburgo de ninguna manera impone al Estado requerido -en este caso México- consentir una solicitud de traslado.
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***ECLAIRCISSEMENTS SUR LE DOSSIER FLORENCE CASSEZ
A l’occasion des récentes déclarations de Florence Cassez et de son entourage dans plusieurs médias français, l’ambassade du Mexique en France se permet de rappeler à l’opinion publique les points suivants :
1. Florence Cassez a été arrêtée, jugée conformément au droit et condamnée en première instance et en appel pour des délits particulièrement graves : privation illégale de la liberté sous la forme d’enlèvement, délinquance organisée, port et possession d’armes à usage exclusif des forces armées.
2. Florence Cassez a pu faire usage de tous les moyens de défense prévus par la législation mexicaine pour toute personne impliquée dans une procédure pénale. Exerçant pleinement ces droits, elle a fait appel des différents jugements et décisions devant les tribunaux, lesquels, sur la base des preuves présentées, ont conduit à sa culpabilité. Elle a toujours été représentée par ses avocats de confiance et a également bénéficié de l’assistance consulaire de l’ambassade de France au Mexique.
3. Au mois de mars 2009, à la suite de la visite du président Nicolas Sarkozy au Mexique, il a été décidé de créer une Commission binationale Mexique-France pour étudier la possible applicabilité de la Convention sur le transfèrement des personnes condamnées (Convention de Strasbourg).
4. Pour le gouvernement du Mexique, l’étude de ce dossier a pris fin après un examen minutieux effectué durant plus de trois mois par les juristes de la commission binationale. Le 22 juin 2009, le président du Mexique, Felipe Calderón Hinojosa, a annoncé que le gouvernement de la République était arrivé à la conclusion que les conditions permettant de donner un accord pour le transfèrement de Florence Cassez vers la France n’étaient pas réunies, pour différentes raisons :
· Il existe des différends importants entre les systèmes juridiques mexicain et français qui empêchent que Florence Cassez ne purge pleinement en France la peine prononcée par la justice mexicaine.
· Les réserves formulées par la France dans le paragraphe 3 de l’article 9 et dans le paragraphe 1er de l’article 10 de la Convention de Strasbourg ne permettent pas de garantir que Florence Cassez purgera la totalité de sa peine sur le territoire français.
· Ces réserves prévoient que, dans le cas où Florence Cassez serait transférée vers son pays d’origine, sa condamnation serait assujettie aux jugements des autorités judiciaires françaises quant aux modalités de son exécution, y compris la suspension et la réduction de celle-ci.
· Pour le Mexique, l’accomplissement de la totalité de la peine est une condition primordiale, car la législation ne permet pas que dans des cas de délits graves comme celui de l’enlèvement, il existe de libération anticipée ou une réduction de peine.
5. L’ambassade rappelle que la Convention de Strasbourg n’impose en aucune façon à l’Etat requis –dans ce cas le Mexique– de consentir à une demande de transfèrement.
Ambassade du Mexique en France
04 Feb 2010
***L’ambassade du Mexique en France a le plaisir de présenter le numéro 128 de sa revue électronique Le Mexique Aujourd’hui.
*** La Embajada de México en Francia tiene el agrado de presentar el número 23 de su revista electrónica mensual La Voz.
http://portal.sre.gob.mx/francia/pdf/lavozveintitres.pdf
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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