Exporter, c’est anticiper le marché. Et à ce jeu, la société EDAMS basé à Contes, petite ville située à une dizaine de kilomètres de Nice, n’est surement pas la plus mauvaise. La preuve, bien que déjà présente au Mexique par le portage d’autres clients français et européens, EDAM a senti qu’il se passait quelque chose dans le secteur agricole. Dès lors, un petit voyage d’affaires s’est imposé. Pour voir comment le marché agricole au Mexique fonctionne, mais également pour humer les éventuelles opportunités d’affaires.
Il faut dire que la PME française, spécialisée dans la transmission, la motorisation et tous systèmes d’entraînement pour la ventilation et ombrage des exploitations horticoles, est au cœur des enjeux de l’industrie agroalimentaire mexicaine. La preuve, un seul petit voyage de prospection aura suffi au responsable Production Achat, Julien Boulanger, pour signer les premières commandes. Les signes ne trompent pas. Il était temps, pour la PME française, de se concentrer sur le Mexique.
Rendez-vous fut donc donné au salon ExpoAgro Guanajuato en novembre 2011 à Irapuato, sur le stand UBIFRANCE. Rencontre, échanges, fidélisation échanges, tout le monde semble emballé par les produits EDAMS. Seul hic, peu d’entreprises disposent des capacités financières nécessaires pour allier les actes à la parole. Hormis une seule qui a sauté sur l’occasion pour signer dans la foulée plusieurs commandes pour son exploitation. Résultat, depuis le salon, le client Mexicain passe 5 à 6 nouvelles commandes par semaine. Pas mal en deux aller-retour.
Quel est le secret alors de EDAMS ? Tout d’abord, ses produits qui s’accordent parfaitement aux attentes du marché. Et puis sa connaissance du marché agricole lui donne une vision précise des attentes de ses clients. Quant au Mexique en lui-même, Julien Boulanger donne une vision nuancée : "les Mexicains sont agréables et faciles d’accès mais ils travaillent à l’ancienne. Ils mettent très peu de choses à l’écrit, ce qui nous oblige à suivre davantage les dossiers". Un paramètre à ne pas négliger à l’export.
Dernier conseil ? "Ayez quelqu’un avec vous qui sache parler espagnol. Parler la langue locale reste le meilleure moyen d’accélérer les choses ». Ubifrance
Pour en savoir plus sur la filière agrotech au Mexique :
Actualités de marchés mexicains-
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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