Représentations scolaires et mémoire collective
Yves Robin
Au Mexique, l’Etat conçoit et imprime des millions de recueils de textes gratuits, qui contribuent à forger l’« imaginaire collectif » des élèves. Quelles représentations leur a-t-on proposées de la France et comment celles-ci ont-elles évolué au cours des cinquante dernières années ?
Pareilles interrogations traversent cet ouvrage qui mêle présentation des faits, analyse des choix iconographiques et enquête sur le terrain. Le résultat est d’une lecture plaisante, et la profondeur de l’étude dépasse le sujet initial. Si l’image positive de la France s’est peu à peu effacée au profit d’un engouement pour le modèle anglo-saxon, il a suffi d’un événement comme l’opposition de Paris à l’intervention américaine en Irak pour redorer le blason du « berceau des droits de l’homme ».
Longtemps, l’ambiguïté prédomina : la patrie des Lumières fut aussi celle des interventions guerrières, dont celle de l’archiduc Maximilien d’Autriche, soutenu par Napoléon III, dépeint aujourd’hui comme un personnage falot face au grand Benito Juárez, alors président du pays. En mythifiant ce « héros »,« présentent une histoire linéaire, patriotique, dont l’un des objectifs est de fixer un sentiment d’identité et d’unité nationale », observe Yves Robin. les auteurs mexicains
Pareilles interrogations traversent cet ouvrage qui mêle présentation des faits, analyse des choix iconographiques et enquête sur le terrain. Le résultat est d’une lecture plaisante, et la profondeur de l’étude dépasse le sujet initial. Si l’image positive de la France s’est peu à peu effacée au profit d’un engouement pour le modèle anglo-saxon, il a suffi d’un événement comme l’opposition de Paris à l’intervention américaine en Irak pour redorer le blason du « berceau des droits de l’homme ».
Longtemps, l’ambiguïté prédomina : la patrie des Lumières fut aussi celle des interventions guerrières, dont celle de l’archiduc Maximilien d’Autriche, soutenu par Napoléon III, dépeint aujourd’hui comme un personnage falot face au grand Benito Juárez, alors président du pays. En mythifiant ce « héros »,« présentent une histoire linéaire, patriotique, dont l’un des objectifs est de fixer un sentiment d’identité et d’unité nationale », observe Yves Robin. les auteurs mexicains
http://www.monde-diplomatique.fr/2011/08/BARTHELEMY/20888
*Le Général DE GAULLE au MEXIQUE : 1964*
http://mexicoworldwide.blogspot.com/2010/04/le-general-de-gaulle-au-mexique-1964.html
Bien à vous,
Morgane BRAVO
No hay comentarios:
Publicar un comentario