«Think Tank» Europe-Mexique.

«Think Tank» Europe-Mexique.
*2008 Création, par Morgane BRAVO France Alumni 🇲🇽🇫🇷(IIAP/ENA), President I Founder of «Think Tank» Europe-Mexico. (Binational) *Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... 2002 en France, Candidate (Titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16ème arrondissement. « Euroblogger » UE, Commission Européenne, Conseil Européen, Parlement Européen, Conseil de l'Europe, CoR, EuroPcom... *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

domingo, 15 de noviembre de 2009

*Mexico paralysée par la liquidation d'une compagnie publique d'électricité...*

***Six marches convergeant vers le centre de Mexico, cinq universités en grève, quatre autoroutes bloquées : la mobilisation contre la fermeture de la compagnie publique d'électricité Luz y Fuerza del Centro (LFC) a paralysé la capitale mexicaine, mercredi 11 novembre, durant douze heures. Le poing levé, des dizaines de milliers d'étudiants, fonctionnaires, paysans ou mineurs, ont convergé vers la place du Zocalo.

"La patrie ne se vend pas, la patrie se défend !" ont scandé les manifestants. "On a été renvoyé du jour au lendemain. C'est un gouvernement fasciste !" peste Felipe Garcia Cruz, électricien de 42 ans. Pour Martin Esparza, dirigeant du Syndicat mexicain des électriciens (SME), "le président veut vendre le secteur aux entreprises étrangères comme Electricité de France".

Réseau délabré

Le 11 octobre, le président Felipe Calderon a décrété la fermeture de LFC, une compagnie centenaire qui distribuait de l'électricité à Mexico et dans quatre Etats alentour. "Sa gestion ne satisfaisait ni l'économie nationale, ni les consommateurs", a justifié Javier Lozano, ministre du travail. L'entreprise affichait un déficit de 1,2 milliard d'euros avec un réseau délabré qui provoquait des pertes d'électricité de 30 % et des coupures en série.

Depuis, les activités de LFC sont gérées par une autre compagnie publique, la Commission fédérale d'électricité (CFE). "L'extinction de Luz y Fuerza est un fait établi, sans marche arrière possible. Le processus de licenciement, la formation et les réembauches de travailleurs suivent leur cours", martèle M. Lozano.

Selon le gouvernement, 23 250 travailleurs ont demandé leurs indemnisations, soit 52,2 % des salariés. Un chiffre contesté par le SME. Soutenus par les députés du Parti de la révolution démocratique (PRD, gauche), les syndicalistes ont déposé un recours devant la Cour suprême sur l'inconstitutionnalité du décret, invoquant le fait que le Congrès n'a pas été consulté.

"Le SME est un puissant syndicat qui bloquait l'innovation du secteur. En liquidant l'entreprise, le gouvernement de droite retire aussi à la gauche un soutien financier", estime le sociologue Arnulfo Arteaga.

Le syndicat réclame l'annulation du décret, le retrait de la police des installations de la compagnie, la démission du ministre du travail et la réintégration des 44 000 salariés licenciés. Le SME a aussi appelé les Mexicains à éteindre les lumières durant deux heures en signe de protestation contre la décision du gouvernement.

Une course de vitesse s'est engagée. Les salariés ont encore trois jours pour demander leurs indemnités de licenciement. "Pas question, on ne se laissera pas faire", lâche Carlos Olvera, électricien de 36 ans. Le SME menace d'appeler à une grève nationale.

Mexico Correspondance

LE MONDE
13.11.09

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