Tequila and Mariachis come together in this central-western part of Mexico, the geographical point where the state of Jalisco is located, with its bountiful lands that have become a synonym for Mexican identity and the cradle of charrería -- Mexican rodeo -- jaripeos and palenques.
A journey through any one of the corners of Jalisco can be transformed into an exciting adventure on which all kinds of activities can be enjoyed in close contact with nature, with camping and water sports that reveal all that the lands of Jalisco have to offer.
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Jalisco cuenta con admirables construcciones como la Parroquia de San Antonio en El tequila y los Mariachis se conjuntan en la parte centro-occidente de la República Mexicana, punto geográfico donde se ubica el estado de Jalisco con sus bondadosas tierras que se han convertido en sinónimo de la mexicanidad.
Un viaje por alguno de los rincones de Jalisco puede convertirse en una apasionante aventura, al realizar diversas actividades ecoturísticas, como el campismo y los deportes acuáticos, que permiten un acercamiento con la naturaleza.
GASTRONOMIE
"Les voyages sont aussi affaire de goût. Que la gastronomie d'un pays soit peu ragoûtante suffit souvent à en faire
une destination peu recommandée. Qu'elle soit généreuse et savoureuse,
et voilà au contraire le pays élevé au panthéon touristique. A plus
forte raison s'il peut se targuer d'une grande richesse culturelle et historique. Le Mexique est de ces pays-là : un héritage qu'il est inutile de rappeler et une gastronomie inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco.
Pour s'en
convaincre, direction Puebla, un petit joyau de l'héritage colonial espagnol fondé en 1531, à 120 km au sud-est de Mexico. Dans le
centro historico, peu étendu au regard de l'expansion urbaine tentaculaire de la quatrième ville du pays (1,5 million d'habitants), pas un
cuadra ("quartier") qui n'ait son église, pas une rue sans imposante bâtisse couverte de
talaveras (un type de céramique, spécialité artisanale locale) et à l'entrée protégée par une lourde porte en bois.
Sur le
zocalo ("place centrale") se dressent fièrement les
deux tours de la cathédrale qui passent pour être les plus hautes du
pays. Plus au nord, les dorures de la chapelle Rosario, dans le temple
Santo Domingo, figurent jusqu'à l'excès le
style churrigueresque (baroque) mexicain. Surprenant.
Tout comme le
mole poblano, l'attraction culinaire
caractéristique de Puebla, qu'il est impossible de ne pas goûter. Une
sauce épaisse à base de cacao, dont la recette, composée d'une trentaine
d'ingrédients différents (épices, piments, amandes...) est jalousement
gardée. Le morceau de viande qui l'accompagne, du poulet le plus
souvent, ne joue qu'un rôle de figurant. Car dans l'assiette, la star
c'est bien le
mole. Et, au palais, les saveurs explosent. A
dire
vrai, le "trésor" de Puebla n'a rien de diététique, mais la fin de
repas s'accommode d'une petite tequila, gage d'une bonne digestion.
Pour
atteindre Oaxaca, 350 km plus au sud, il faut
emprunter une route longue, sinueuse, à travers les sommets pelés et vertigineux de la Sierra Madre occidentale, l'épine dorsale du
centre
du Mexique. Oaxaca, blottie au fond d'une vallée à 1 500 m d'altitude,
est réputée pour son chocolat, dont les effluves chauds parfumés à la
cannelle emplissent les rues où l'"or noir" est fabriqué. Non loin de
là, la visite des marchés couverts "Juarez" et "20 de Noviembre",
carrefours de couleurs, d'odeurs et de sons mêlés, exalte les sens.
Les maraîchers exhibent leurs étals de fruits et de légumes où
trônent des sacs remplis de piments. Ici, une vieille femme à la peau
parcheminée propose à la louche
escamoles ("oeufs de fourmis") et
chapulines
("sauterelles") grillées - dont le goût rappelle la noisette ou la
cacahuète, c'est selon. Là, les odeurs de pain chaud et de viennoiseries
flattent les narines. Un peu plus loin, un homme débite des quartiers
de viande à tour de bras, qu'il s'empressera de
faire griller quand, à côté, les employés des
comedores ("auberges populaires")
vous
rappellent, tels des bonimenteurs, que le petit déjeuner est servi chez
eux jusqu'à 13 heures. Une plongée étourdissante dans le ventre
d'Oaxaca.
Le mezcal, terriblement fort mais diablement bon
Les nombreux restaurants chics, bars branchés et galeries d'art donnent à la ville - autre bijou de l'
architecture
coloniale espagnole avec ses rues aux façades multicolores et ses
balcons en fer forgé - un petit air bohème qui invite à l'oisiveté. En
2006, pourtant, Oaxaca fut secouée par une intense contestation sociale
qui a paralysé l'économie locale pendant de longs mois. Dans les rues
désormais pacifiées de la ville, quelques banderoles évoquant les grèves
de la faim témoignent encore de cet épisode pas si lointain.
Aujourd'hui, à l'ombre des grands arbres de la plaza Alameda de Leon, la
vie a repris son cours. Assis à la terrasse des bars, les touristes
observent le ballet des vendeurs ambulants (cigarettes, piles,
mouchoirs...), les cireurs de chaussures s'affairent à
trouver des clients et les amoureux transis, seuls au monde, s'embrassent intensément au milieu des passants.
Mais Oaxaca est aussi connue pour être la capitale du mezcal, un
alcool
tiré d'un cactus, le maguey. Le breuvage, souvent légèrement ambré,
tient une place de choix dans nombre de vitrines. Ne restait plus qu'à
en goûter l'ivresse, qu'appréciait tant le romancier anglais Malcolm
Lowry (1909-1957), l'auteur de
Au-dessous du volcan. Le bar La Casa del Mezcal est l'endroit tout désigné. Accoudés au zinc, quelques amateurs semblent
avoir abusé du jus d'agave. Une pincée de sel de
gusano
(le ver qui se niche dans le maguey) disposée dans le creux de la main
et un quartier de citron vert complètent le rituel de la dégustation. Le
mezcal glisse alors le long de la gorge telle une coulée de lave en
fusion. Terriblement fort mais diablement bon.
Au sud du Mexique, près de la frontière avec le
Guatemala, la brume peine, ce matin-là, à se
dissiper
sur San Cristobal de las Casas. Perdue à plus de 2 000 mètres
d'altitude au milieu de massifs couverts de forêts de pins que l'on
croirait sortis de paysages alpins, la capitale de l'Etat du Chiapas,
fondée en 1528 par le conquistador Diego de Mazariegos, se trouve
pourtant en terre indienne. C'est ici qu'est né, au milieu des années
1990, le soulèvement zapatiste de
défense
des droits des indigènes, réprimé plus tard dans le sang. Le
sous-commandant Marcos, porte-parole du mouvement, est devenu une icône
locale, au point qu'aujourd'hui il n'est pas une boutique de souvenirs
de la ville qui ne propose la cagoule qui a contribué à
forger le mythe.
Le Chiapas, l'Etat le plus pauvre du Mexique et pourtant l'un des mieux pourvus en
ressources naturelles,
offre un condensé de la diversité ethnique du pays. Dans les rues
étroites et pavées de San Cristobal se croisent Indiens Tzotziles, Mayas
ou encore Toltèques qui se rendent au marché de la ville, immense
dédale dans lequel il fait bon se
perdre.
Sous les arcades du
zocalo, les terrasses se remplissent peu
à peu. Le soleil s'est maintenant levé et les effluves de café torréfié
flottent dans l'air. Le moment idéal pour déguster le précieux nectar,
que l'on s'arrache à travers tout le Mexique. Un café à l'image des
hommes qui le produisent, des petits paysans regroupés au sein de
coopératives : robuste et généreux à la fois."
Carnet de route :
Carnaval de Veracruz 2013
Bien à vous,
Morgane BRAVO