Du 9 au 11 mai s'est tenu le sommet « Youth20 », forum des jeunes organisé par la présidence mexicaine du G20 à Puebla.
Chaque pays ayant envoyé une délégation de 7 jeunes négociateurs, les 150 délégués ont pu avancer des pistes innovantes sur les plus importantes questions mondiales lors de trois jours de négociations. Ils ont remis une déclaration au Président Felipe CALDERON à l’issue des 3 jours de négociations. Le Président du Mexique a alors rappelé que cette déclaration contribuait activement à la préparation du Sommet de Los Cabos (juin), où se réuniront les 20 chefs d’Etat et de Gouvernement des pays du G20.
|
Les 150 jeunes négociateurs recommandent des positions fermes et ambitieuses au G20
LIRE LE COMMUNIQUE FINAL
- Reconnaitre la nécessité d’une transparence accrue des produits financiers tels que les Credit Default Swaps, d’une réglementation plus forte des agences de notation et une concurrence plus forte sur ce marché- Réaffirmer la volonté de lutter plus intensément contre les paradis fiscaux, par la suppression de la différenciation entre juridictions coopératives et non-coopératives- Clarifier le besoin de réciprocité dans l’accès aux marchés, non comme un pas vers le protectionnisme, mais au contraire comme l’objectif d’une ouverture accrue de l’ensemble des différentes zones régionales, sur le modèle européen- Encourager l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à établir de nouveaux critères de définition des pays en développement, sur la base d’indicateurs sociaux autant qu’économiques- Affirmer que la question de la lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé devra procéder d’une coopération multilatérale par des échanges d'informations et de pratiques, dépassant les cadres nationaux- Reconnaitre la nécessité d'une « gouvernance environnementale », expression refusée il y a encore quelques années par le renforcement du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) en une agence spécialisée dans l'environnement et d’une promotion des Sustainable Development Goals (SDG) pour prendre le relais des Millenium Development Goals (MDG) arrivant à échéance d'ici 2015- Rappeler la nécessité de protections sociales et d’une assistance fiscale plus adaptée (notamment par un recours plus vaste au micro-crédit) pour les agriculteurs, premier maillon à consolider dans la chaîne d’une véritable sécurité alimentaire- Affirmer la nécessité d’une plus grande présence africaine au sein du G20, à travers l’accès au poste d’observateurs permanents de l’Union africaine et de deux pays supplémentaires pour ce continent- Atteindre une plus grande sécurité alimentaire à travers des partenariats de recherche internationaux et publics/privés visant à une diversification de l'alimentation ; Mettre en oeuvre de tels partenariats également dans le domaine de l'agriculture de façon à rendre celle-ci plus efficace et écologique
- Diversifier les semences utilisées pour les biodiesels en vue d'empêcher les impacts sur les prix alimentaires
- Reconnaitre la nécessité d’une transparence accrue des produits financiers tels que les Credit Default Swaps, d’une réglementation plus forte des agences de notation et une concurrence plus forte sur ce marché- Réaffirmer la volonté de lutter plus intensément contre les paradis fiscaux, par la suppression de la différenciation entre juridictions coopératives et non-coopératives- Clarifier le besoin de réciprocité dans l’accès aux marchés, non comme un pas vers le protectionnisme, mais au contraire comme l’objectif d’une ouverture accrue de l’ensemble des différentes zones régionales, sur le modèle européen- Encourager l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à établir de nouveaux critères de définition des pays en développement, sur la base d’indicateurs sociaux autant qu’économiques- Affirmer que la question de la lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé devra procéder d’une coopération multilatérale par des échanges d'informations et de pratiques, dépassant les cadres nationaux- Reconnaitre la nécessité d'une « gouvernance environnementale », expression refusée il y a encore quelques années par le renforcement du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) en une agence spécialisée dans l'environnement et d’une promotion des Sustainable Development Goals (SDG) pour prendre le relais des Millenium Development Goals (MDG) arrivant à échéance d'ici 2015- Rappeler la nécessité de protections sociales et d’une assistance fiscale plus adaptée (notamment par un recours plus vaste au micro-crédit) pour les agriculteurs, premier maillon à consolider dans la chaîne d’une véritable sécurité alimentaire- Affirmer la nécessité d’une plus grande présence africaine au sein du G20, à travers l’accès au poste d’observateurs permanents de l’Union africaine et de deux pays supplémentaires pour ce continent- Atteindre une plus grande sécurité alimentaire à travers des partenariats de recherche internationaux et publics/privés visant à une diversification de l'alimentation ; Mettre en oeuvre de tels partenariats également dans le domaine de l'agriculture de façon à rendre celle-ci plus efficace et écologique
- Diversifier les semences utilisées pour les biodiesels en vue d'empêcher les impacts sur les prix alimentaires
Des perspectives ont été tracées que la communauté de jeunes diplomates du Youth20 s’engagent à suivre avec attention :
- Création d’une taxe sur les transactions financières
- Constitution de stocks de matières premières pour limiter l’impact de la spéculation
- Evolution du format du G20
- Constitution de stocks de matières premières pour limiter l’impact de la spéculation
- Evolution du format du G20
Le Youth20 fut une expérience riche pour développer des compétences professionnelles à l’heure de la mondialisation
- Une maitrise des enjeux de chacun des groupes de travail, par une préparation en amont, auprès d'experts invités en France par Youth Diplomacy.
- Une capacité de travail en équipe et de répartition des rôles dans un environnement international.
- Une connaissance accrue des stratégies de négociation, surtout dans un contexte d’urgence. Ceci passant par une meilleure capacité à tisser des liens, à construire des rapports de confiance et à comprendre les intérêts respectifs des différents pays participants.
- Une ouverture sur l'international, sur les points de vue divergents entre les grands ensembles régionaux et les rapports de force des pays les plus influents de la planète.
- Une capacité de travail en équipe et de répartition des rôles dans un environnement international.
- Une connaissance accrue des stratégies de négociation, surtout dans un contexte d’urgence. Ceci passant par une meilleure capacité à tisser des liens, à construire des rapports de confiance et à comprendre les intérêts respectifs des différents pays participants.
- Une ouverture sur l'international, sur les points de vue divergents entre les grands ensembles régionaux et les rapports de force des pays les plus influents de la planète.
Un programme officiel ponctué de nombreuses rencontres avec les plus hautes autorités mexicaines
Ouverture du Youth20 par :
- Miguel Angel CARREON, Directeur Général de l'Institut Mexicain pour la Jeunesse- Rafael Moreno VALLE, Gouverneur de l'État de Puebla
Débat N°1 sur la gouvernance mondiale autour de :
- Amb. Patricia ESPINOSA, ministre des Affaires étrangères du Mexique- Dr. Manuel Ramos FRANCIA, vice-gouverneur de la Banque Centrale du Mexique- Demian SANCHEZ, Secrétaire général de la Présidence Mexicaine
Débat N°2 sur l'entrepreneuriat social autour de :
- Mariana GONZALEZ, cofondatrice de IluMéxico- Nathan WOLF, Directeur général de la Coopération au Ministère des Affaires Étrangères du Mexique
Débat N°3 sur la régulation financière autour de :
- Lourdes ARANDA, Vice-ministre des affaires étrangères et Sherpa pour le G20- Gerardo ROGRIGUEZ, Vice-Ministre de la Finance
Clôture :
- Message adressé aux délégués par BAN Ki-Moon, Secrétaire Général de l'ONU- S.E. Patricia ESPINOSA, Ministre des Affaires Étrangères du Mexique- Felipe CALDERON, Président du Mexique
|
La délégation française : recrutée dans toute la France et formée par Youth Diplomacy
- Camille Bergère, étudiante à ESCP Europe, membre de la commission sur le commerce international
- Lucas Brunet, étudiant du double master Sciences et Politique de l'environnement, Sciences Po Paris – UPMC, rapporteur de la commission sur le développement durable et la croissance verte
- Hadrien Cottin, étudiant à Sciences Po Bordeaux, Chef de délégation et membre de la commission sur la gouvernance globale et le renforcement des organisations multilatérales
- Xavier Lavayssière, étudiant en finance de projet à l’Ecole des Ponts et à l’Université Paris-Ouest de Nanterre, rapporteur de la commission sur la stabilisation économique et l’inclusion financière
- Antoy Polastron, étudiant de l’ESSEC, membre de la commission sur les pistes d’évolution du G20
- Grégor Troubat, rapporteur sur le campus nancéen de Sciences Po, membre de la commission sur la sécurité alimentaire et la volatilité des prix
- Patrick Wei, diplômé d’Audencia, Analyste financier, membre de la commission sur l’emploi des jeunes.
*Youth Diplomacy, 2 bougies !*
Bien à vous,
|
No hay comentarios:
Publicar un comentario