Indépendant et A but non lucratif «Think Tank» Europe-Mexique, @MorganeBravo Présidente & Fondatrice, (Association française Loi 1901). Le Mexique, qui a présidé le G20 2012, est un pays important. 3fois la France en superficie, + de 131 millions d’habitants, membre de l’OCDE, c’est le premier pays hispanophone au monde et la première puissance commerciale d’Amérique latine. Ce sera l’une des premières économies du monde dans les années à venir! AVANT LO❗️#DigitalDiplomacy #Diplomatie
martes, 23 de junio de 2009
*Proposition de Salvador Manzur...Veracruz, Mexique...*
***Rabiosa y enfurecida por el pegue y el éxito de Fidelidad, la Federación calderonista ordenó recortar casi dos mil millones de pesos al presupuesto para el estado de Veracruz.
Los diputados locales y federales del PRI han dicho que harán hasta lo imposible para recuperarlo, porque con esta sucia acción, el PAN pretende detener el repunte electoral del priismo veracruzano provocado por la excelente gestión de Fidel Herrera Beltrán.
Fidelidad por Mexico :
http://www.fidelidadpormexico.org/portal/contenido/fidelidad_es_nuestra_doctrina/675
lunes, 15 de junio de 2009
Le drapeau
http://developpementdurablexxis.blogspot.com/2009/06/bref-aperc-la-fondation-nicolas-hulot.html
http://developpementdurablexxis.blogspot.com/2009/06/bref-aperc-la-fondation-nicolas-hulot.html
viernes, 12 de junio de 2009
* François Fillon célèbre le pacte sacré entre France et Grande Bretagne...*
***François Fillon, Premier ministre, a célébré l'anniversaire de la Reine Elizabeth II, à Paris, en compagnie de l'ambassadeur de Grande Bretagne, le jeudi 11 juin 2009.
Monsieur l’Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
Je vous remercie, Monsieur l’Ambassadeur, de nous accueillir avec votre épouse Susie dans cette magnifique résidence de l’ambassade de Grande-Bretagne.
Je veux vous dire que j’ai été extrêmement sensible à vos propos. Et j’adresse en retour au peuple britannique, au nom du Président de la République, un message d’affection de la France.
Mon épouse et moi-même sommes heureux et honorés d’être parmi vous aujourd’hui.
Certains penseront que je n'avais pas le choix, ils se trompent, parce que les liens familiaux qui m’unissent au Royaume Uni, sont certes des liens très personnels, mais au-delà de ces liens, je ressens profondément l'amitié qui soude nos deux peuples.
Nos nations sont semblables à deux sœurs qui se sont longtemps jalousées avant de se découvrir fondamentalement proches et indispensables l’une à l’autre.
« The best thing I know between France and England is… the sea », s’exclamait à son époque l’écrivain anglais, Douglas Jerrold.
Eh bien, franchement, il y a, aujourd’hui, tellement plus que cela entre nous !
Il y a d’abord la force de l’Histoire qui donne à nos deux nations une responsabilité particulière pour défendre la démocratie face à tous les totalitarismes, pour défendre la dignité humaine face à toutes les oppressions.
Au-delà de quelques épisodes très anciens que je tairai pour ne froisser personne - dont ceux de Jeanne d’Arc, de Waterloo et de Trafalgar… -, depuis 1815, nos accrochages les plus sérieux, Monsieur l'Ambassadeur, ont heureusement lieu sur les terrains de sport.
La France connaît le courage de votre nation qui a contribué à deux reprises, il y a 91 ans et 65 ans, à sa liberté.
Le 1er juillet 1916, lors de la première journée de la bataille de la Somme, 20.000 Britanniques sont tombés sur notre sol.
J’étais samedi dernier à Arromanches et à Bayeux, en compagnie du Prince Charles et du Premier ministre Gordon Brown, et des vétérans de la Seconde Guerre mondiale.
La France n’oublie pas l’Histoire écrite à Londres par le roi George VI, par Winston Churchill et par de Gaulle.
Elle n’oublie pas l’héroïsme de tous ces jeunes qui s’élancèrent sur les plages de Normandie.
Le temps, Monsieur l'Ambassadeur, n’altère pas le pacte sacré entre nos deux nations, et ce pacte c'est aujourd'hui une force pour agir.
Nous vivons une époque de mutations radicales, et devant leur ampleur nous devons bâtir une Europe efficace et une Europe influente.
Les récentes élections ont révélé le scepticisme d’une très grande partie de l’opinion publique européenne.
Eh bien moi, je ne me résous pas à cette indifférence.
Je refuse de voir l’Europe s’enliser, parce que si l'Europe s’enlise, alors l’histoire du monde s’écrira sans elle.
Et le sursaut, Mesdames et Messieurs, ne viendra pas spontanément de Bruxelles et de quelques directives administratives.
L’Europe, c'est la somme de nos volontés nationales !
C’est avec nos traditions, avec notre patriotisme, avec notre engagement politique que nous devons donner du souffle à l’Europe.
Et il revient à nos deux grandes nations de fédérer leurs efforts et de prendre les choses en main.
La France et la Grande-Bretagne, dans cet esprit, ont agi de concert pour répondre à la crise financière.
Eh bien il faut continuer à nous mobiliser pour repenser l’architecture financière internationale et pour imaginer les conditions d’une mondialisation qui soit mieux régulée et qui soit plus équitable.
Nos deux pays ont également pris à bras le corps la question du réchauffement climatique. Et c'est sous l'impulsion de l’Europe que nous nous sommes dotés de la législation la plus ambitieuse au monde dans ce domaine. Eh bien c'est à nous, maintenant - et la Grande-Bretagne, naturellement, a un rôle particulier à jouer dans ce domaine -, c'est à nous d'entraîner l’ensemble de la communauté internationale si nous voulons que les décisions que nous avons prises soient efficaces et suivies d'effets.
Nous devons aussi agir ensemble pour garantir notre sécurité et pour servir la paix. Après le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN, nous devons maintenant nous attaquer au renforcement de la politique européenne de sécurité et de défense.
Monsieur l’Ambassadeur,
Tous ces vieux préjugés qui accompagnent nos deux nations me font sourire.
Je n'évoquerai pas ce très élégant général en retraite qui déposa sous nos yeux une gerbe, à Bayeux, samedi dernier, avec un chapeau melon et un parapluie... Mais voilà une éternité que je n’ai pas vu le célèbre brouillard londonien, voilà plusieurs années que le prétendu «libéralisme sauvage» anglais n’est plus de mise au 10 Downing Street.
Quant aux Français, soi-disant «ingouvernables», ce n’est plus d’actualité. Pas plus que ne l’est d'ailleurs notre «protectionnisme viscéral»…
Je crois à la nécessité de la collaboration franco-britannique.
Ce n’est pas seulement l’amitié et l’admiration que je voue à l’égard du peuple britannique qui me porte à parler ainsi. C’est aussi la conviction qu’il existe entre nos deux nations un intérêt évident à agir ensemble.
En ce jour particulier pour la Grande-Bretagne, je vous prie, Monsieur l’Ambassadeur, de bien vouloir transmettre en mon nom et en celui du peuple français, tous nos vœux de bonne santé à Sa Majesté la Reine.
Et je demande à toute l’assistance de se joindre à moi pour porter un toast à Sa Majesté, The Queen.
Monsieur l’Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
Je vous remercie, Monsieur l’Ambassadeur, de nous accueillir avec votre épouse Susie dans cette magnifique résidence de l’ambassade de Grande-Bretagne.
Je veux vous dire que j’ai été extrêmement sensible à vos propos. Et j’adresse en retour au peuple britannique, au nom du Président de la République, un message d’affection de la France.
Mon épouse et moi-même sommes heureux et honorés d’être parmi vous aujourd’hui.
Certains penseront que je n'avais pas le choix, ils se trompent, parce que les liens familiaux qui m’unissent au Royaume Uni, sont certes des liens très personnels, mais au-delà de ces liens, je ressens profondément l'amitié qui soude nos deux peuples.
Nos nations sont semblables à deux sœurs qui se sont longtemps jalousées avant de se découvrir fondamentalement proches et indispensables l’une à l’autre.
« The best thing I know between France and England is… the sea », s’exclamait à son époque l’écrivain anglais, Douglas Jerrold.
Eh bien, franchement, il y a, aujourd’hui, tellement plus que cela entre nous !
Il y a d’abord la force de l’Histoire qui donne à nos deux nations une responsabilité particulière pour défendre la démocratie face à tous les totalitarismes, pour défendre la dignité humaine face à toutes les oppressions.
Au-delà de quelques épisodes très anciens que je tairai pour ne froisser personne - dont ceux de Jeanne d’Arc, de Waterloo et de Trafalgar… -, depuis 1815, nos accrochages les plus sérieux, Monsieur l'Ambassadeur, ont heureusement lieu sur les terrains de sport.
La France connaît le courage de votre nation qui a contribué à deux reprises, il y a 91 ans et 65 ans, à sa liberté.
Le 1er juillet 1916, lors de la première journée de la bataille de la Somme, 20.000 Britanniques sont tombés sur notre sol.
J’étais samedi dernier à Arromanches et à Bayeux, en compagnie du Prince Charles et du Premier ministre Gordon Brown, et des vétérans de la Seconde Guerre mondiale.
La France n’oublie pas l’Histoire écrite à Londres par le roi George VI, par Winston Churchill et par de Gaulle.
Elle n’oublie pas l’héroïsme de tous ces jeunes qui s’élancèrent sur les plages de Normandie.
Le temps, Monsieur l'Ambassadeur, n’altère pas le pacte sacré entre nos deux nations, et ce pacte c'est aujourd'hui une force pour agir.
Nous vivons une époque de mutations radicales, et devant leur ampleur nous devons bâtir une Europe efficace et une Europe influente.
Les récentes élections ont révélé le scepticisme d’une très grande partie de l’opinion publique européenne.
Eh bien moi, je ne me résous pas à cette indifférence.
Je refuse de voir l’Europe s’enliser, parce que si l'Europe s’enlise, alors l’histoire du monde s’écrira sans elle.
Et le sursaut, Mesdames et Messieurs, ne viendra pas spontanément de Bruxelles et de quelques directives administratives.
L’Europe, c'est la somme de nos volontés nationales !
C’est avec nos traditions, avec notre patriotisme, avec notre engagement politique que nous devons donner du souffle à l’Europe.
Et il revient à nos deux grandes nations de fédérer leurs efforts et de prendre les choses en main.
La France et la Grande-Bretagne, dans cet esprit, ont agi de concert pour répondre à la crise financière.
Eh bien il faut continuer à nous mobiliser pour repenser l’architecture financière internationale et pour imaginer les conditions d’une mondialisation qui soit mieux régulée et qui soit plus équitable.
Nos deux pays ont également pris à bras le corps la question du réchauffement climatique. Et c'est sous l'impulsion de l’Europe que nous nous sommes dotés de la législation la plus ambitieuse au monde dans ce domaine. Eh bien c'est à nous, maintenant - et la Grande-Bretagne, naturellement, a un rôle particulier à jouer dans ce domaine -, c'est à nous d'entraîner l’ensemble de la communauté internationale si nous voulons que les décisions que nous avons prises soient efficaces et suivies d'effets.
Nous devons aussi agir ensemble pour garantir notre sécurité et pour servir la paix. Après le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN, nous devons maintenant nous attaquer au renforcement de la politique européenne de sécurité et de défense.
Monsieur l’Ambassadeur,
Tous ces vieux préjugés qui accompagnent nos deux nations me font sourire.
Je n'évoquerai pas ce très élégant général en retraite qui déposa sous nos yeux une gerbe, à Bayeux, samedi dernier, avec un chapeau melon et un parapluie... Mais voilà une éternité que je n’ai pas vu le célèbre brouillard londonien, voilà plusieurs années que le prétendu «libéralisme sauvage» anglais n’est plus de mise au 10 Downing Street.
Quant aux Français, soi-disant «ingouvernables», ce n’est plus d’actualité. Pas plus que ne l’est d'ailleurs notre «protectionnisme viscéral»…
Je crois à la nécessité de la collaboration franco-britannique.
Ce n’est pas seulement l’amitié et l’admiration que je voue à l’égard du peuple britannique qui me porte à parler ainsi. C’est aussi la conviction qu’il existe entre nos deux nations un intérêt évident à agir ensemble.
En ce jour particulier pour la Grande-Bretagne, je vous prie, Monsieur l’Ambassadeur, de bien vouloir transmettre en mon nom et en celui du peuple français, tous nos vœux de bonne santé à Sa Majesté la Reine.
Et je demande à toute l’assistance de se joindre à moi pour porter un toast à Sa Majesté, The Queen.
martes, 9 de junio de 2009
***A Bruxelles et à Paris, les Verts veulent devenir "une force...***
***S'installer au centre du jeu. C'est l'objectif pour Daniel Cohn-Bendit, tant au Parlement européen qu'en France. Le chef de file des listes Europe Ecologie (16,28 % des voix en France), qui ont réussi à obtenir autant d'élus que le Parti socialiste, a bien l'intention de faire fructifier son succès. Derrière lui, la galaxie écologistes compte peser de tout son poids pour "changer d'ère politique".
C'est d'abord à Bruxelles que M. Cohn-Bendit veut agir. Deux échéances "immédiates" le mobilisent : le choix du président du Parlement européen, le 14 juillet, puis celui du président de la Commission. "Je veux voir avec le Parti socialiste européen comment nous pouvons bâtir un front du refus de José Manuel Barroso", explique au Monde le député. Avec 52 sièges au Parlement européen, les Verts veulent devenir "une force charnière", a-t-il ajouté. Dans Libération, mardi 9 juin, il précise à propos de M. Barroso : "Ce n'est pas simplement qu'il est libéral, mais qu'il est incapable de tenir une position. Si on peut trouver une majorité (pour le sortir) qu'on le fasse !"
M. Cohn-Bendit a donc entamé les négociations avec Poul Nyrup Rasmussen, le président du Parti socialiste européen (PSE), pour tenter de constituer "une majorité de centre gauche". Mais les discussions devront, selon lui, s'élargir "au MoDem, aux libéraux, à la Gauche unitaire européenne (PC et alliés) et à l'extrême gauche". Le bloc ainsi constitué ne serait pas suffisant mais, d'après les calculs de M. Cohn-Bendit, il pourrait compter sur des voix isolées de souverainistes désireux de barrer la route au président sortant de la Commission. Après cette "majorité négative", place à une deuxième étape : la constitution d'une nouvelle majorité large de centre gauche.
Dany ne va pas pour autant déserter la France. Fort de sa démonstration politique - placer l'écologie politique comme troisième force -, l'ancien leader de Mai-68 veut, là aussi, consolider sa place de "charnière". C'est désormais son mot fétiche et il le décline sous tous ses synonymes : pivot, base, centre... avec toujours la même configuration autour. "J'ai compris dans cette élection le rôle qu'Europe Ecologie peut jouer entre le PS et le MoDem et entre le PS et l'extrême gauche", dit-il. "Nous avons besoin d'un processus où les forces politiques approfondissent leurs propositions et parviennent à une nouvelle majorité crédible pour 2012", insiste-t-il. Une candidature à la présidentielle de Nicolas Hulot serait "intéressante", dit-il dans Libération. Côté PS, il ne voit "qu'une possibilité" : une primaire entre Dominique Strauss-Kahn et Ségolène Royal.
Martine Aubry a assuré lundi que les socialistes avaient "de grandes choses à faire ensemble" avec lui. "C'est toujours juste de discuter mais le problème est de savoir pour quoi faire." Plus question d'accords d'appareils, de construction d'une "UMP de gauche" fonctionnant autour du PS et de son grand chef, explique-t-il. Lui veut d'abord appliquer la "méthode Europe Ecologie" : rassembler les siens, les écolos, comme force autonome, "un nouvel ovni politique".
La stratégie d'autonomie semble largement suivie dans les troupes écolos. "L'écologie est au centre des débats et doit le rester. En fonction des résultats, on verra la nature des alliances", argumente Pascal Durand, directeur de campagne. "D'évidence les résultats d'Europe Ecologie incitent à maintenir une ligne autonome", insiste Jean-Vincent Placé, président du groupe Verts au conseil régional d'Ile-de-France. Le conseil national des Verts devrait l'entériner samedi 13 juin, en présence de l'ensemble des personnalités d'Europe Ecologie. "On a changé de période : quand on fait le même score que le PS, les vieilles recettes se sont plus au goût du jour", prévient la secrétaire nationale Cécile Duflot. La méthode "Dany" est désormais totalement partagée.
Sylvia Zappi
LE MONDE
09.06.09
C'est d'abord à Bruxelles que M. Cohn-Bendit veut agir. Deux échéances "immédiates" le mobilisent : le choix du président du Parlement européen, le 14 juillet, puis celui du président de la Commission. "Je veux voir avec le Parti socialiste européen comment nous pouvons bâtir un front du refus de José Manuel Barroso", explique au Monde le député. Avec 52 sièges au Parlement européen, les Verts veulent devenir "une force charnière", a-t-il ajouté. Dans Libération, mardi 9 juin, il précise à propos de M. Barroso : "Ce n'est pas simplement qu'il est libéral, mais qu'il est incapable de tenir une position. Si on peut trouver une majorité (pour le sortir) qu'on le fasse !"
M. Cohn-Bendit a donc entamé les négociations avec Poul Nyrup Rasmussen, le président du Parti socialiste européen (PSE), pour tenter de constituer "une majorité de centre gauche". Mais les discussions devront, selon lui, s'élargir "au MoDem, aux libéraux, à la Gauche unitaire européenne (PC et alliés) et à l'extrême gauche". Le bloc ainsi constitué ne serait pas suffisant mais, d'après les calculs de M. Cohn-Bendit, il pourrait compter sur des voix isolées de souverainistes désireux de barrer la route au président sortant de la Commission. Après cette "majorité négative", place à une deuxième étape : la constitution d'une nouvelle majorité large de centre gauche.
Dany ne va pas pour autant déserter la France. Fort de sa démonstration politique - placer l'écologie politique comme troisième force -, l'ancien leader de Mai-68 veut, là aussi, consolider sa place de "charnière". C'est désormais son mot fétiche et il le décline sous tous ses synonymes : pivot, base, centre... avec toujours la même configuration autour. "J'ai compris dans cette élection le rôle qu'Europe Ecologie peut jouer entre le PS et le MoDem et entre le PS et l'extrême gauche", dit-il. "Nous avons besoin d'un processus où les forces politiques approfondissent leurs propositions et parviennent à une nouvelle majorité crédible pour 2012", insiste-t-il. Une candidature à la présidentielle de Nicolas Hulot serait "intéressante", dit-il dans Libération. Côté PS, il ne voit "qu'une possibilité" : une primaire entre Dominique Strauss-Kahn et Ségolène Royal.
Martine Aubry a assuré lundi que les socialistes avaient "de grandes choses à faire ensemble" avec lui. "C'est toujours juste de discuter mais le problème est de savoir pour quoi faire." Plus question d'accords d'appareils, de construction d'une "UMP de gauche" fonctionnant autour du PS et de son grand chef, explique-t-il. Lui veut d'abord appliquer la "méthode Europe Ecologie" : rassembler les siens, les écolos, comme force autonome, "un nouvel ovni politique".
La stratégie d'autonomie semble largement suivie dans les troupes écolos. "L'écologie est au centre des débats et doit le rester. En fonction des résultats, on verra la nature des alliances", argumente Pascal Durand, directeur de campagne. "D'évidence les résultats d'Europe Ecologie incitent à maintenir une ligne autonome", insiste Jean-Vincent Placé, président du groupe Verts au conseil régional d'Ile-de-France. Le conseil national des Verts devrait l'entériner samedi 13 juin, en présence de l'ensemble des personnalités d'Europe Ecologie. "On a changé de période : quand on fait le même score que le PS, les vieilles recettes se sont plus au goût du jour", prévient la secrétaire nationale Cécile Duflot. La méthode "Dany" est désormais totalement partagée.
Sylvia Zappi
LE MONDE
09.06.09
******ELECTIONS EUROPEENNES 2009 : Succès fracassant pour les Verts...!******
***Contre toute attente, les listes Europe Écologie ont obtenu autour de 16 %, faisant jeu égal avec le PS.
Ce n'est plus une surprise : c'est «une bombe atomique», souriait-on dimanche soir à l'Élysée ! Et pour cause : Daniel Cohn-Bendit, qui avait été élu en 2004 en Allemagne, n'a pas seulement réussi son retour personnel sur la scène politique nationale, il a remis les écologistes français sur les rails de l'opposition, tout en laminant le moral des socialistes. À minuit, ses listes étaient données à égalité. Inespéré.
Considérés comme quantité négligeable par le PS, après le score de Dominique Voynet en 2007 (1,57 %), les écolos sont désormais (re)devenus incontournables à gauche. Dès les régionales de 2010. Cette fois, le PS ne pourra plus faire sans eux.
«Plus de 15 % au niveau national, c'est deux millions de voix de plus que l'addition des voix de Dominique Voynet et de José Bové à la présidentielle de 2007», se félicitait-on à La Bellevilloise, une salle parisienne, où les militants faisaient une fête à tout casser. Après le froid jeté jeudi sur France 2, où Bayrou et Cohn-Bendit s'étaient violemment invectivés, la famille écologiste se sent revivre.
Pour Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, dont le parti n'était qu'une composante d'Eu-rope Écologie, «ce résultat nous oblige pour la suite à être à la hauteur de la confiance qui nous a été donnée ». Elle ajoutait : «Cette dynamique du rassemblement a donné un nouveau souffle à l'écologie politique, c'est du bonheur saint, que j'espère renouvelable.»
Pour autant, pas de triomphalisme trop apparent. Du moins officiellement. Même si en début de soirée, les cadres d'Europe Écologie n'avaient prévu aucun concert ou animation, de nombreux militants ont d'eux-mêmes finalement décidé de poursuivre la soirée...
Home, le film choc de Yann Arthus-Bertrand les a-t-il aidés ? Sans doute. Mais, note Duflot, le succès est européen. «Nous observons des percées partout, comme aux Pays-Bas ou en Belgique», observe-t-elle.
«Objet politique nouveau»
L'élection désormais passée, toute la question aujourd'hui pour les militants d'Europe Écologie - principalement issus des Verts, des altermondialistes et du milieu associatif - est de faire perdurer cette dynamique. Pour le député de Gironde Noël Mamère, «on a créé un objet politique nouveau, on ne peut pas partir comme des voleurs». Traduction : «Nous devons maintenant nous retrousser les manches pour trouver une existence durable à ce rassemblement.»
José Bové, élu dimanche, ne dit pas autre chose : «Cette aventure n'était pas un coup d'appareil (des Verts), mais une dynamique collective amenée à continuer.» Grand vainqueur de cette soirée, «Dany», lui, dit qu'il sera de l'aventure, mais cette fois pas comme locomotive. «Ma crédibilité, c'était l'Europe», dit-il.
La question de la poursuite du rassemblement sera posée, dès dimanche, aux cadres Verts qui tiendront un conseil national à Paris.
Rodolphe Geisler
Le FIGARO
08/06/2009
***Félicitations...! & Pour rappel...Remember...! ;-) :
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/04/le-president-nicolas-sarkozy-tiendra-t.html
Entre autres :
*HUB :
21ème Siècle-'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!
http://www.viadeo.com/hu03/002zbbgldsv67va/21eme-siecle-ecologie-innovation-developpement-durable-du-xxie-siecle
* CLUB BUSINESS EUROPEEN: CLUB EUROPEAN BUSINESS!
http://www.viadeo.com/hu03/002hvls59vxnw2a/club-business-europeen-club-european-business
*BLOG : *21ème Siècle-'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!
http://developpementdurablexxis.blogspot.com
*MY GROUPS FACEBOOK :
***UNION EUROPEENNE* EUROPEAN UNION* UNION EUROPEA...***
http://www.facebook.com/group.php?gid=7989175339
*'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!*
http://www.facebook.com/group.php?gid=8520921738
*PARIS : au 21ème Siècle*
http://www.facebook.com/group.php?gid=20660604512
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Ce n'est plus une surprise : c'est «une bombe atomique», souriait-on dimanche soir à l'Élysée ! Et pour cause : Daniel Cohn-Bendit, qui avait été élu en 2004 en Allemagne, n'a pas seulement réussi son retour personnel sur la scène politique nationale, il a remis les écologistes français sur les rails de l'opposition, tout en laminant le moral des socialistes. À minuit, ses listes étaient données à égalité. Inespéré.
Considérés comme quantité négligeable par le PS, après le score de Dominique Voynet en 2007 (1,57 %), les écolos sont désormais (re)devenus incontournables à gauche. Dès les régionales de 2010. Cette fois, le PS ne pourra plus faire sans eux.
«Plus de 15 % au niveau national, c'est deux millions de voix de plus que l'addition des voix de Dominique Voynet et de José Bové à la présidentielle de 2007», se félicitait-on à La Bellevilloise, une salle parisienne, où les militants faisaient une fête à tout casser. Après le froid jeté jeudi sur France 2, où Bayrou et Cohn-Bendit s'étaient violemment invectivés, la famille écologiste se sent revivre.
Pour Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, dont le parti n'était qu'une composante d'Eu-rope Écologie, «ce résultat nous oblige pour la suite à être à la hauteur de la confiance qui nous a été donnée ». Elle ajoutait : «Cette dynamique du rassemblement a donné un nouveau souffle à l'écologie politique, c'est du bonheur saint, que j'espère renouvelable.»
Pour autant, pas de triomphalisme trop apparent. Du moins officiellement. Même si en début de soirée, les cadres d'Europe Écologie n'avaient prévu aucun concert ou animation, de nombreux militants ont d'eux-mêmes finalement décidé de poursuivre la soirée...
Home, le film choc de Yann Arthus-Bertrand les a-t-il aidés ? Sans doute. Mais, note Duflot, le succès est européen. «Nous observons des percées partout, comme aux Pays-Bas ou en Belgique», observe-t-elle.
«Objet politique nouveau»
L'élection désormais passée, toute la question aujourd'hui pour les militants d'Europe Écologie - principalement issus des Verts, des altermondialistes et du milieu associatif - est de faire perdurer cette dynamique. Pour le député de Gironde Noël Mamère, «on a créé un objet politique nouveau, on ne peut pas partir comme des voleurs». Traduction : «Nous devons maintenant nous retrousser les manches pour trouver une existence durable à ce rassemblement.»
José Bové, élu dimanche, ne dit pas autre chose : «Cette aventure n'était pas un coup d'appareil (des Verts), mais une dynamique collective amenée à continuer.» Grand vainqueur de cette soirée, «Dany», lui, dit qu'il sera de l'aventure, mais cette fois pas comme locomotive. «Ma crédibilité, c'était l'Europe», dit-il.
La question de la poursuite du rassemblement sera posée, dès dimanche, aux cadres Verts qui tiendront un conseil national à Paris.
Rodolphe Geisler
Le FIGARO
08/06/2009
***Félicitations...! & Pour rappel...Remember...! ;-) :
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/04/le-president-nicolas-sarkozy-tiendra-t.html
Entre autres :
*HUB :
21ème Siècle-'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!
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* CLUB BUSINESS EUROPEEN: CLUB EUROPEAN BUSINESS!
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*PARIS : au 21ème Siècle*
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Bien à vous,
Morgane BRAVO
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