«Think Tank» Europe-Mexique.

«Think Tank» Europe-Mexique.
*2008 Création, par Morgane BRAVO France Alumni 🇲🇽🇫🇷(IIAP/ENA), President I Founder of «Think Tank» Europe-Mexico. (Binational) *Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... 2002 en France, Candidate (Titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16ème arrondissement. « Euroblogger » UE, Commission Européenne, Conseil Européen, Parlement Européen, Conseil de l'Europe, CoR, EuroPcom... *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

jueves, 7 de mayo de 2009

***Epidémie : le Mexique en a assez des mesures "vexatoires" à l'étranger ***

***Les autorités du Mexique, dont les mesures draconiennes ont réussi à contenir le virus A H1N1, n'apprécient pas du tout l'expression de "grippe mexicaine" en Europe et encore moins les actes "vexatoires" infligés à leurs compatriotes de l'étranger.

"Nous exprimons notre opposition la plus énergique aux mesures vexatoires ou discriminatoires prises par différents pays à l'encontre des Mexicains", a clamé à plusieurs reprises le président Felipe Calderon.

Dans son collimateur : les quelques dizaines de Mexicains soumis à l'isolement à leur arrivée en Chine, alors qu'ils ne présentaient pas de symptômes du virus. Un vol spécial mexicain les a ramenés au pays mercredi matin.

En sens inverse, le Mexique a mis un point d'honneur, mardi à l'aéroport de Tijuana (nord), à réserver un traitement de "VIP à 98 Chinois bloqués jusqu'alors dans le pays par la suspension des vols décidée par la Chine, avant le départ de leur avion affrété par Pékin.

L'épisode chinois était le dernier en date. Après d'autres suspensions de liaisons aériennes, Mexico avait déjà vu ses exportations refusées à l'étranger, des compatriotes suspectés dans des aéroports, une de ses équipes de football placée en isolement à son arrivée au Chili, ou encore le drapeau national affublé d'un cochon sur des tee-shirts.

C'est à Paris que l'ambassade du Mexique a protesté contre l'utilisation de l'expression "grippe mexicaine" pour ce que l'OMS a décidé de qualifier de "grippe A (H1N1)".

"Discriminatoire", a-t-elle fait remarquer.

Avant celle du président Calderon, la réaction la plus énergique était venue du maire de Mexico, Marcelo Ebrard, qui a employé le terme de "racisme".

"Quand il y a de la peur, le racisme affleure, tout comme l'agression ou l'exclusion, et rien n'est pire. Quand la grippe aviaire s'est propagée en Asie, nous n'avons pas fait la chasse aux personnes d'origine asiatique", a-t-il déclaré.

La ministre mexicaine des affaires étrangères, Patricia Espinosa, a exprimé la "surprise" du gouvernement mexicain devant la suppression des liaisons aériennes avec Mexico décidée par plusieurs pays latino-américains, à commencer par l'Argentine et Cuba.

"La stigmatisation que nous constatons dans d'autres parties du monde est lamentable", a renchéri le ministre de la Santé, José Angel Cordova.

"On regarde ceux qui arrivent de Mexico comme s'ils allaient transmettre une maladie hautement contagieuse, alors qu'on sait que nous ne sommes pas tous contagieux", a-t-il martelé.

Plus officiellement encore, le Mexique a annoncé qu'il allait demander des "explications", devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), aux pays qui ont stoppé ou restreint leurs importations de produits mexicains, comme les produits dérivés du porc. Ils sont une quinzaine, dont la Chine et la Russie, énormes marchés mondiaux.

Pourtant, l'OMS, l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) soulignent que "les virus grippaux ne sont pas connus pour se transmettre à l'homme par l'ingestion de viande de porc transformée ou d'autres produits alimentaires élaborés à partir de viande de porc".

http://www.romandie.com/ats/news/090507151024.oiz6768z.asp

MEXICO
Romandie News

*Dans les airs aux frais du peuple, par Jean-Pierre Langellier*

***Les parlementaires brésiliens passent beaucoup de temps dans les airs. C'est un impératif géographique. Dans un pays grand comme seize fois la France, ils prennent souvent l'avion entre Brasilia et leur circonscription.

Mais il y a voyage et voyage, comme il y a devoir et plaisir. Ce que les députés et sénateurs aiment par-dessus tout, ce sont les excursions au long cours, de préférence vers l'Europe ou les Etats-Unis.

En attirant l'attention il y a quelques semaines sur le goût prononcé des élus du peuple pour les escapades lointaines, un site Internet a déclenché un scandale qui tarde à s'apaiser. Pour une raison toute simple : ces agréables périples ont été accomplis grâce à l'argent public.

Soyons précis. En vingt-deux mois - de janvier 2007 à octobre 2008 -, 1 881 billets internationaux ont été émis au profit de 261 des 513 députés. Destinations favorites : Miami, Paris, New York, Londres, Madrid, Buenos Aires, et Bariloche, célèbre station de ski argentine. Le président de la Chambre lui-même, Michel Temer, s'est rendu en France avec sa femme aux frais de la princesse.

En allant savourer les joies du tourisme loin de leur pays, à la santé du contribuable brésilien, les parlementaires ne font rien d'illégal, et c'est bien là le noeud du scandale. Car tout député ou sénateur dispose chaque mois pour ses billets d'avion d'une somme pouvant aller jusqu'à 8 000 dollars, et qu'il utilise à sa guise. Coût annuel pour le Congrès : 35 millions de dollars.

Faute de pouvoir, ou de vouloir, dépenser eux-mêmes leur quota, qui est cumulable, les parlementaires se retrouvent vite à la tête d'un stock de billets dont ils font généreusement profiter, sans violer aucun texte, conjoints, parents, enfants, amis et maîtresses.

L'affaire a pris de l'ampleur lorsqu'un jeune député, familier des pages people, a avoué avoir "invité", à Miami et au carnaval de Natal, son amoureuse de l'époque et ancienne compagne du défunt pilote de F1 Ayrton Senna, la présentatrice de télévision Adriane Galisteu, en compagnie de la mère de celle-ci, et de quelques mannequins. D'autres ont fait mieux. Le plus prodigue a financé 40 voyages sur son quota. Le plus convivial a alloué 77 billets aux joueurs du club de football Ceara Sporting, dont il était le président. La veuve d'un sénateur a obtenu 50 000 dollars, somme équivalente à la valeur des billets non utilisés par son mari disparu. Un député connu, Fernando Gabeira, d'ordinaire professeur de vertu, et qui faillit être élu maire de Rio en octobre 2008, a reconnu avoir offert à sa fille un voyage vers Hawaï.

Les largesses de l'Etat envers les élus ont parfois alimenté un véritable marché parallèle dans certaines agences de voyage de Brasilia. De l'aveu même des autorités législatives, 18 députés sont soupçonnés d'avoir revendu leur quota de billets à des professionnels du tourisme, une pratique évidemment illégale.

Loin de battre leur coulpe, la majorité des parlementaires estiment avoir seulement bénéficié d'un système bienveillant, en place depuis quarante ans. Les députés de base, qu'on appelle au Brésil "le bas clergé", invoquent pour leur défense, avec une superbe mauvaise foi, des arguments-massues, comme la sauvegarde de la paix conjugale.

L'un dit : "Je suis du Pernambouc (dans le Nordeste). Vous voudriez que ma femme reste là-bas quand je suis à Brasilia. Vous voulez nous séparer !" Un autre ajoute : "La famille, c'est sacré. Les anniversaires, on doit les célébrer ensemble." Un troisième renchérit : "Bientôt, on va nous demander de nous déplacer à dos d'âne, d'habiter dans une masure et de confier notre courrier à des pigeons voyageurs." En vérité, les élus accumulent les privilèges. Outre un honorable salaire (5 000 euros sur quinze mois pour deux jours et demi de présence par semaine), tous leurs frais sont pris en charge par le Congrès : logement de fonction, restauration, secrétariat, voiture avec chauffeur, soins médicaux. Il suffit d'avoir été sénateur six mois pour être soigné gratuitement à vie. Selon un calcul de la revue Epoca, un parlementaire gagne par an au Brésil l'équivalent de 532 salaires minimums, contre "seulement" 112 pour un congressiste américain.

Dans un pays où quatre habitants sur cinq n'ont jamais mis les pieds dans un avion, la "nouba des voyages", comme l'a baptisée la presse, est un cas d'école sur les rapports entre politique et éthique. Elle rappelle que la confusion entre bien public et intérêts privés et ses corollaires - la corruption, le népotisme, le clientélisme - restent ancrés dans la culture nationale. L'absence de transparence et la faiblesse des contrôles permettent aux hommes publics de maintenir leurs privilèges de caste. En l'espèce, le Parlement a réduit de 20 % les quotas d'avion et les a réservés désormais aux parlementaires et à leurs épouses et descendants.

Le plus surprenant, dans cette affaire, aura été la complaisance envers les élus manifestée par le président Luiz Inacio Lula da Silva. Manquant l'occasion de rappeler la classe politique à ses devoirs moraux, Lula a jugé que "ce n'était pas un crime" pour un député de "donner des billets d'avion". Et il a reproché aux journalistes "d'avoir présenté comme une nouveauté quelque chose de plus ancien que la découverte du Brésil".

Jean-Pierre Langellier
Le Monde
06.05.09

viernes, 1 de mayo de 2009

***GRIPPE A (H1N1) : La situation au MEXIQUE***

<br/><a href="http://video.msn.com/video.aspx?mkt=es-MX&vid=0ac506c4-dbea-4742-b1d7-02515a133d95" target="_new" title="Uno TV Noticias - Reporte Especial Influenza Porcina en México.">Video: Uno TV Noticias - Reporte Especial Influenza Porcina en México.</a>

<br/><a href="http://video.msn.com/video.aspx?mkt=es-MX&vid=167aced9-0fe9-4195-9338-279323a342a4" target="_new" title="La situación en México">Video: La situación en México</a>

***Ne l'appelez plus «grippe porcine» mais... A (H1N1)***

***L'OMS a tranché : la grippe qui se propage dans le monde portera désormais son nom scientifique au grand soulagement des producteurs de porcs et du Mexique.

La guerre des noms a pris fin. Une semaine après son apparition sur le devant de la scène sanitaire, la «grippe porcine», qui s'est répandue au Mexique, a été rebaptisée jeudi «grippe A (H1N1)», par l'Organisation mondiale de la santé. Avec ce nouveau patronyme très politiquement correct, qui reprend la dénomination médicale du virus, l'agence onusienne espère faire taire toutes les polémiques autour du nom de la maladie.

Le terme «grippe porcine» avait été très décrié, à la fois par les producteurs de cochons et par l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Plusieurs organisations de producteurs de porcs, notamment celles du Canada et du Brésil, avaient protesté par écrit à l'OMS. Elles estimaient que la dénomination grippe porcine «portait préjudice aux producteurs de porc du monde entier et pouvait entraîner de sérieuses pertes» pour le secteur dont les cours ont commencé à baisser. Surtout, soulignaient les producteurs, la dénomination «grippe porcine» est inexacte, scientifiquement parlant. «Ce virus a à la fois des caractéristiques porcines, aviaires et humaines. Mais à ce jour il n'a pas été isolé sur des animaux», avait en effet critiqué l'OIE, en début de semaine. «Il n'est donc pas justifié d'appeler cette maladie grippe porcine», s'était plainte l'organisation, qui proposait de rebaptiser le virus «grippe nord-américaine».
«Grippe mexicaine» un terme jugé discriminatoire

La dénomination «grippe porcine» gênait également Israël. En hébreu, la "grippe porcine" se traduit par «la grippe des porcs», or dans la religion juive le cochon est considéré comme un animal impur. Pour ne pas avoir à prononcer le nom de la bête, le vice-ministre israélien de la Santé, l'utra-orthodoxe Yaakov Litzman, avait retenu lundi le terme de «grippe du Mexique». Cette appellation n'avait pas fait long feu, l'ambassadeur du Mexique en Israël ayant présenté une protestation officielle.

Le Mexique s'est d'ailleurs montré très sourcilleux à ce sujet. Alors que nombre de journalistes français reprenaient à leur compte le terme «grippe mexicaine», l'ambassade du Mexique en France a pris jeudi contact avec les médias concernés pour tenter de contrer le phénomène. «L'utilisation de ce type de dénomination est discriminatoire et nuit à l'image d'un pays qui lutte de façon rapide et efficace pour éviter la propagation de ce virus et dont la stratégie a été reconnue par plusieurs Etats et organismes tels que l'OMS et l'Organisation panaméricaine de la santé», déclarait un communiqué de l'ambassade. «P ourquoi cibler le Mexique? Je ne l'accepte pas. Ce n'est pas le seul foyer. Ca a commencé en Amérique du Nord, pas seulement au Mexique», dénonçait l'ambassadeur du Mexique à Paris, Carlos de Icaza.

Soucieuse de ménager les intérêts économiques de ses producteurs et la susceptibilité de ses partenaires étrangers, la Commission européenne avait elle préconisé un troisième patronyme : «nouvelle grippe» («novel flu» en anglais).

Constance Jamet
Le Figaro.fr avec AFP
01/05/2009

***Ambassade du Mexique en France :

http://portal.sre.gob.mx/francia/index.php?option=displaypage&Itemid=115&op=page&SubMenu=