«Think Tank» Europe-Mexique.

«Think Tank» Europe-Mexique.
*2008 Création, par Morgane BRAVO France Alumni 🇲🇽🇫🇷(IIAP/ENA), President I Founder of «Think Tank» Europe-Mexico. (Binational) *Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... 2002 en France, Candidate (Titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16ème arrondissement. « Euroblogger » UE, Commission Européenne, Conseil Européen, Parlement Européen, Conseil de l'Europe, CoR, EuroPcom... *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

domingo, 27 de marzo de 2011

*LA PIECE MAYA VENDUE AUX ENCHERES EN FRANCE N’EST PAS PREHISPANIQUE. (COMMUNIQUÉ INAH)*


Des experts de l’INAH ont établi que la pièce attribuée à la culture maya est de fabrication récente, ce qui fait qu’elle n’appartient à aucune culture préhispanique. Après une expertise du lot de 207 pièces exposées dans le catalogue de la vente aux enchères, ils ont conclu que 140 sont d’origine préhispanique et 67 de fabrication récente.
A la suite de la vente aux enchères de pièces à caractère archéologique qui s’est tenue le 21 mars dernier à Paris par la maison de ventes Binoche et Giquello, l’Institut national d’archéologie et d’histoire (INAH) et le ministère des Affaires étrangères (SRE) du Mexique informent ce qui suit :

1.     Que la pièce attribuée à la culture maya et qui, selon un communiqué, a atteint un prix record lors de cette vente, est de fabrication récente, ce qui fait qu’elle n’appartient à aucune des cultures préhispaniques du Mexique.

2.     Cette affirmation a été faite par des experts de l’INAH qui ont établi, à partir de l’étude archéologique précédemment réalisée de 203 images du lot de 207 pièces exposées dans le catalogue de la vente aux enchères, que 140 pièces sont d’origine préhispanique et 67 sont de fabrication récente, comme c’est le cas de la figure en question.

3.     Selon cette expertise, élaborée par les archéologues Alejandro Castillo et Alejandro Bautista Valdespino, cette pièce, qui représente un individu portant une hache et un bouclier, a été fabriquée à travers des techniques de modelage et l’application de pastillage. Elle ne présente pas le style culturel spécifique au corpus de la sculpture, de telle façon qu’il s’agit d’un style libre qui ne correspond à aucune caractéristique formelle ou stylistique des cultures préhispaniques du territoire mexicain.

4.     La figure tente de reconstituer les traits propres à des représentations préhispaniques élaborées dans la zone maya du sud-est du Mexique, toutefois tant la hauteur (165,5 cm) que la posture avec les jambes fléchies et les lanières qui tiennent la chaussure ne sont pas caractéristiques de cette culture. Par ailleurs, l’érosion apparente visible a été faite dans le but de lui donner une apparence d'usure et d'ancienneté. Il s’agit donc d’une pièce artisanale récente.

5.     Il convient de signaler que, dès que l’INAH a été averti de la vente aux enchères de pièces archéologiques d’origine mexicaine par la maison Binoche et Giquello, il a déposé une plainte le 21 janvier 2011 auprès de l’Unité spécialisée dans la recherche de délits contre l’environnement et prévus dans les lois spéciales du bureau du Procureur général de la République du Mexique. Puis, l’expertise a été remise au Bureau juridique du ministère mexicain des Affaires étrangères, en vue des démarches nécessaires.

6.     Le ministère mexicain des Affaires étrangères, à travers l’ambassade du Mexique en France, a informé les autorités françaises de cette situation, avant que cette vente aux enchères n’ait lieu.

7.     Le ministère des Affaires étrangères et l’Institut national d’archéologie et d’histoire du Mexique continueront à suivre l’évolution de ce dossier et à œuvrer par les voies légale et diplomatique pour la restitution des pièces et ce, pour l’intérêt de la nation.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

domingo, 13 de marzo de 2011

*Un Mexicain a battu le record du monde de vitesse sur l'eau....*




Le mexicain Fernando Reina Iglesias a remporté un nouveau record du monde. Il s’est fait tracter sur l’eau, pieds nus, par un hélicoptère à une vitesse de 246 km/h.


Bien à vous,
Morgane BRAVO

viernes, 11 de marzo de 2011

*MEXICO : IN LIVE*

TRANSMISIÓN CONTINUA, LUNES A VIERNES, 
07:00 A 18:30 HRS.

*LE MEXIQUE ET LE 2.0...Sa communication institutionnelle : 
PIONNIER... EN AMERIQUE LATINE...!*

Bien à vous,
Morgane BRAVO
         

*Comunicado - Communiqué‏ :"Année du Mexique en France"*



Estimados amigos del Instituto Cultural  de México :

Como es del conocimiento de la comunidad cultural franco-mexicana, el gobierno de nuestro país ha manifestado que se encuentra en la imposibilidad de participar en las actividades que se tenían previstas en el marco del Año de México en Francia. Acompañamos al presente mensaje el texto del comunicado de prensa emitido por la Secretaría de Relaciones Exteriores el pasado 5 de marzo en el que se expresan las razones de esta decisión.
Por ello, el Instituto Cultural de México en París se ve obligado a modificar la programación que tenía prevista en el marco de este evento. En estos momentos nos encontramos en el diseño del nuevo calendario de actividades culturales que se llevarán a cabo este 2011, mismo que haremos del conocimiento de nuestro público en las próximas semanas.
A este respecto, nos permitimos informar que las siguientes actividades no se llevarán a cabo:
-         Lunes 14 de marzo de 2011:
Encuentro con Ana García Bergua y Cristina Rivera Garza.
-         Jueves 24 de marzo al 30 de junio de 2011:
Exposición Manuel Felguérez, obra reciente.
-         Jueves 31 de marzo de 2011:
Conferencia sobre las máscaras de jade mayas con la participación de Eric Taladoire.
El Instituto Cultural de México en París aprovecha la ocasión para enviarles un cordial y respetuoso saludo.


Chers amis de l’Instituto Cultural de México,

Comme la communauté culturelle franco-mexicaine en a pris connaissance, le gouvernement de notre pays a indiqué se trouver dans l’impossibilité de participer aux activités devant se dérouler dans le cadre de l’Année du Mexique en France. Nous joignons à la présente communication le texte du communiqué de presse émis par le Ministère des Relations Extérieures du Mexique le 5 mars dernier, expliquant les raisons de cette décision.
En vertu de ce qui précède, l’Instituto Cultural de México à Paris se voit contraint de modifier sa programmation prévue dans le cadre de cet événement. Nous travaillons actuellement à un nouveau calendrier d’activités culturelles pour 2011, lequel sera porté à la connaissance de notre public d’ici à quelques semaines.
A cet égard, nous nous permettons de vous informer que les activités suivantes n’auront pas lieu:
-         Lundi 14 mars 2011:
Rencontre avec Ana García Bergua et Cristina Rivera Garza.
-         Du 24 mars au 30 juin 2011:
Exposition ‘Manuel Felguérez, œuvre récente’.
-         Jeudi 31 mars 2011:
Conférence sur les masques de jade mayas, avec la participation d’Eric Taladoire.
L’Instituto Cultural de México à Paris vous prie de recevoir l’assurance de ses cordiales et respectueuses salutations.


Instituto Cultural de México

Bien à vous,
Morgane BRAVO

miércoles, 9 de marzo de 2011

*LE MEXIQUE : RÉAFFIRME QUE LES CONDITIONS NE SONT PAS RÉUNIES POUR SA PARTICIPATION À L'ANNÉE DU MEXIQUE*


 Le ministère des Affaires étrangères du Mexique informe qu'au cours de la semaine écoulée, des hauts fonctionnaires mexicains et français se sont réunis, afin d'examiner les différentes options pour rétablir l'Année du Mexique en France (AMF), selon les termes prévus à l'origine dans la Déclaration souscrite en septembre 2010.
Au cours de ces consultations, la partie française a maintenu sa position de rattacher l'AMF à l'affaire Cassez. Par conséquent, le gouvernement du Mexique réaffirme que les conditions indispensables à sa participation à ce projet ne sont pas réunies.
Le gouvernement du Mexique déclare que dans ses relations internationales, il privilégie le dialogue et la négociation menés de bonne foi et rappelle qu'il est disposé à trouver des alternatives pour continuer à renforcer les liens d'amitié et de coopération historiques avec la France. 

05 Mars 2011
Ambassade du Mexique en France

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*LA MEXICAINE SILVIA TORRES PEIMBERT REÇOIT LE PRIX L’ORÉAL-UNESCO «LA FEMME ET LA SCIENCE» 2011*

La célèbre scientifique mexicaine Silvia Torres Peimbert a reçu le prix l’Oréal-Unesco « La femme et la science » 2011 lors d’une cérémonie qui s’est tenue aujourd’hui au siège de l’Unesco à Paris, et à laquelle ont participé Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco et Lindsay Owen Jones, président de la Fondation L’Oréal.
La professeure Silvia Torres Peimbert, membre de l’Institut d’astronomie de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM), a été récompensée pour ses travaux sur la composition chimique des nébuleuses planétaires, essentiellement dirigés vers la compréhension de l’origine de l’Univers. Depuis 2009, Silvia Torres Peimbert occupe les fonctions de coordinatrice pour les sciences physiques et chimiques et le génie à l’UNAM. Elle est par ailleurs membre de la Société américaine  d’astronomie et de l’Académie des sciences pour le monde en développement (TWAS).

Il est important de souligner que c’est la deuxième année consécutive que l’Unesco et la Fondation l’Oréal reconnaissent l’excellence des travaux de recherche et les avancées réalisées par les scientifiques mexicaines, la professeure Alejandra Bravo ayant reçu ce même prix en 2010. En outre, ce sera la quatrième fois qu’une Mexicaine reçoit le prix depuis la création de celui-ci il y a 13 ans. En effet, avant Silvia Torres Peimbert et Alejandra Bravo, Ana María López Colome (UNAM) et María Esther Orozco (CINVESTAV-IPN) s’étaient effectivement vu décerner ce prix en 2002 et 2006, respectivement.

Cette distinction est devenue un élément de référence en matière d’excellence scientifique au niveau international. Elle met en avant l’importante contribution de la femme à la science. Ce prix est remis tous les ans à cinq scientifiques des différentes régions du monde comme une reconnaissance à leurs travaux qui contribuent à relever les défis les plus importants de la science moderne.

Cette année, le jury international chargé d’examiner les candidatures était composé de 16 personnalités scientifiques éminentes et était présidé par le professeur Ahmed Zewail, prix Nobel de Chimie 1999. Outre la scientifique mexicaine, quatre chercheuses originaires du Koweït, de la Suède, des Etats-Unis et de la Chine ont été récompensées.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*México y EUA, trabajo conjunto en agenda global y regional*



Se concreta acuerdo para solucionar diferendo sobre autotransporte fronterizo de carga.
México y EUA tienen problemas comunes que requieren soluciones conjuntas para la construcción de un futuro de prosperidad compartida. La Visita de Trabajo a Washington reitera la postura de sociedad estratégica entre ambas naciones.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

sábado, 5 de marzo de 2011

*Vargas Llosa : Sus vínculos con México...*



Vargas Llosa afirma que Mexico se ha convertido en la casa de muchos forasteros...

Bien à vous,
Morgane BRAVO

jueves, 3 de marzo de 2011

*Florence Cassez - PRESUNTA CULPABLE o.....*

"A la opinión pública:

Mi nombre es Cristina Ríos Valladares y fui víctima de un secuestro, junto con mi esposo Raúl (liberado a las horas siguientes para conseguir el rescate) y mi hijo de entonces 11 años de edad.

Desde ese día nuestra vida cambió totalmente. Hoy padecemos un exilio forzado por el miedo y la inseguridad. Mi familia está rota. Es indescriptible lo que mi hijo y yo vivimos del 19 de octubre del 2005 al 9 de diciembre del mismo año. Fueron 52 días de cautiverio en el que fui víctima de abuso sexual y, los tres, de tortura sicológica.

El 9 de diciembre fuimos liberados en un operativo de la Agencia Federal de Investigación (AFI). Acusados de nuestro secuestro fueron detenidos Israel Vallarta y Florence Cassez, esta última de origen francés, quien ahora se presenta como víctima de mi caso y no como cómplice del mismo.

Desde nuestra liberación mi familia y yo vivimos en el extranjero. No podemos regresar por miedo, pues el resto de la banda de secuestradores no ha sido detenida. Hasta nuestro refugio, pues no se puede llamar hogar a un lugar en el que hemos sido forzados (por la inseguridad) a vivir, nos llega la noticia de la sentencia de 96 años a la que ha sido merecedora Florence Cassez, la misma mujer cuya voz escuché innumerables ocasiones durante mi cautiverio, la misma voz de origen francés que me taladra hasta hoy los oídos, la misma voz que mi hijo reconoce como la de la mujer que le sacó sangre para enviarla a mi esposo, junto a una oreja que le harían creer que pertenecía al niño.

Ahora escucho que Florence clama justicia y grita su inocencia. Y yo en sus gritos escucho la voz de la mujer que, celosa e iracunda, gritó a Israel Vallarta, su novio y líder de la banda, que si volvía a meterse conmigo (entró sorpresivamente al cuarto y vio cuando me vejaba) se desquitaría en mi persona.
Florence narra el "calvario" de la cárcel, pero desde el penal ve a su familia, hace llamadas telefónicas, concede entrevistas de prensa y no teme cada segundo por su vida. No detallaré lo que es el verdadero infierno, es decir, el secuestro. Ni mi familia ni yo tenemos ánimo ni fuerzas para hacer una campaña mediática, diplomática y política (como la que ella y su familia están realizando) para lograr que el gobierno francés y la prensa nacional e internacional escuchen la otra versión, es decir, la palabra de las víctimas de la banda a la que pertenece la señora Cassez.

Pero no deja de estremecernos la idea de que Florence, una secuestradora y no sólo novia de un secuestrador (con el que vivía en el mismo rancho y durante el mismo tiempo en el que permanecimos mi hijo y yo en cautiverio) ahora aparezca como víctima y luche para que se modifique su sentencia. Si lo logra o no, ya no nos corresponde a nosotros, aunque no deja de lastimarnos.

Esta carta es sólo un desahogo. El caso está en las manos de la justicia mexicana.
No volveremos a hacer nada público ni daremos entrevistas de prensa ni de cualquier otra índole (nuestra indignación nos ha llevado a conceder algunas), pues nuestra energía está y estará puesta en cuidar la integridad de la familia y en recuperarnos del daño que nos hicieron. El nuevo vigor que cobró la interpelación de la sentenciada y el ruido mediático a su alrededor vuelve a ponernos en riesgo.

Gracias por su atención


Cristina Ríos Valladares"

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Affaire Cassez : la véritable victime s'adresse 
à l'opinion publique, aux Français…

"« Je m’appelle Cristina Rios Valladares, je suis Mexicaine, et vous autres amis Français (vosotros amigos franceses) ne me connaissez pas. J’ai pourtant tenu un petit rôle – un rôle quand même où je risquais ma vie et celle de mon fragile Cristian – dans une affaire qui enflamme aujourd’hui toutes les autorités publiques de votre beau pays, et met le mien au ban des nations ! (…)

« J’ai bien tenté de raconter un jour dans la presse mexicaine tout ce qui nous était arrivé d’horrible, le matin du 19 octobre 2005, lorsque notre voiture fut bloquée par un grosse 4x4 et un pick-up américain sur le chemin de l’école, et que le gang Los Zodiacos a surgi.
« J’ai décrit notre peur, nos cris, les coups violents, les hommes en cagoules noires qui nous jetaient comme des sacs dans la benne arrière du pick-up, après nous avoir serré la bouche avec de gros rouleaux de Scotch et lié les mains avec des fils d'électricité. On a cru tous les trois qu’ils allaient nous égorger sur place comme des animaux ! On appelait la Sainte Vierge au secours (Santissima Virgen de Guadalupe, ayudenos !), mais nous n’arrivions pas à prier…
« J’ai raconté la terreur de nos cinquante-trois jours de captivité, les yeux bandés, dans le noir, sans savoir où nous étions ni pourquoi on nous avait enlevés. J’ai rapporté l’incroyable brutalité du Chef (Israel Vallarta) qui ouvrait brusquement la porte quand j’allais me déshabiller, et qui hésitait chaque jour entre me battre et me violer… Je me souviens aussi la détresse poignante de mon pauvre mari, Raul, lorsqu’il dut nous quitter au bout de vingt-quatre heures, dans la nuit, entre deux hommes, pour “aller chercher la rançon”(rescate) sur notre compte en banque dans le centre de Mexico…

« J’ai dit aussi aux policiers puis aux magistrats qu’une voix de jeune femme, avec un fort accent français, était de la partie. On a l’oreille très fine, en captivité, on a peur de tout et de rien … J’ai précisé que cette femme se disputait souvent avec le Chef de la bande  quand celui-ci me “courtisait” ! Je l’ai raconté parce que je l’ai subi, mais nous avions mon fils et moi les yeux bandés presque en permanence, et je serai bien incapable aujourd’hui de préciser combien de fois ce fut le Chef, combien de fois ce fut la femme française ou un autre comparse en cagoule qui est venu nous nourrir, nous administrer des calmants ou nous maltraiter.
Je sais seulement que mon petit Cristian, dans une chambre à côté, recevait beaucoup de claques (bofetadas), parce qu’il ne cessait pas de geindre ou de crier.

« J’ai expliqué tout cela et vous n’en savez rien, amis de France, parce que la presse, les élus et le gouvernement de votre pays – depuis le début – ne s’intéressent qu’au grand malheur de celle dont la voix aigre et malveillante me réveille encore dans la nuit : Florence Cassez.
On raconte aujourd’hui que cette femme qui s’occupait de nous “ne pouvait absolument pas être la concubine (novia) du Chef”, parce qu’elle s’était mise voyez-vous à le détester, au point de faire “chambre à part dans le ranch” ! Mais si une autre femme française habitait Las Chinitas, et que ce n’était pas Florence Cassez, pourquoi personne ne l’a-t-il jamais recherchée ?

« Je vis maintenant loin de mon cher pays, avec Raul et Cristian, parce que je ne fais pas confiance à la police mexicaine pour nous protéger : trois membres du gang Los Zodiacos sont toujours en liberté, ils tuent comme ils respirent (matan como respiran), et ils voudraient sûrement se venger…

« Cristian a eu seize ans au dernier Noël (Navidad), et s’en tire assez bien. Il s’est fait des amis dans la petite école bilingue que nous lui avons trouvée. Je ne vous donnerai pas son adresse, ni le nom de la ville, ni même celui du pays qui nous accueille, pour le protéger. J’avais d’ailleurs prévenu les autorités de mon pays en décembre 2005, après notre libération, que nous n’accorderions jamais aucune interview à la presse ni ne recevrions aucun photographe, mexicain ou français. J’aime la France pourtant, où nous n’existons pas, et le Mexique aussi, ma chère Patrie, où nous ne pouvons plus habiter !

« Mme Cassez pour sa part donne beaucoup d’interviews depuis la prison pour femmes de Tepepan où elle est internée. Elle reçoit régulièrement la visite du Consul de France à Mexico, peut appeler ses parents, commander ses repas, lire la presse, regarder la télévision, téléphoner aux journaux… On m’assure que le Président de la République Française lui-même, M. Nicolas Sarkozy, l’appelle régulièrement pour prendre de ses nouvelles et qu’il parviendra un jour où l’autre à la “rapatrier”. Tant mieux pour elle. Tant pis pour nous. Je suis sans doute une mauvaise chrétienne : je n’ai pas su encore lui pardonner !

« Je suis d’autant plus triste, en colère (même si je sais qu’il ne le faudrait pas), que je vois bien aujourd’hui en lisant vos journaux que tout en France a complètement changé : au pays des Droits de l’Homme, désormais, les droits des victimes comptent infiniment moins que ceux des criminels 

Merci pour votre attention

Cristina Ríos Valladares "


 
Bien à vous,
Morgane BRAVO