«Think Tank» Europe-Mexique.

«Think Tank» Europe-Mexique.
*2008 Création, par Morgane BRAVO France Alumni 🇲🇽🇫🇷(IIAP/ENA), President I Founder of «Think Tank» Europe-Mexico. (Binational) *Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... 2002 en France, Candidate (Titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16ème arrondissement. « Euroblogger » UE, Commission Européenne, Conseil Européen, Parlement Européen, Conseil de l'Europe, CoR, EuroPcom... *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

viernes, 11 de febrero de 2011

*POSITION DU MEXIQUE : FACE AUX DECLARATIONS DE LA MINISTRE MICHELE ALLIOT-MARIE*

11 Feb 2011

Le ministère des Affaires étrangères du Mexique déplore les déclarations de Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d'État et ministre des Affaires étrangères et européennes de la République française, au sujet du jugement rendu hier par la justice mexicaine sur le recours en cassation déposé par la défense de Florence Cassez. 

Le ministère des Affaires étrangères du Mexique déplore les déclarations de Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d'État et ministre des Affaires étrangères et européennes de la République française, au sujet du jugement rendu hier par le Septième tribunal collégial en matière pénale du premier circuit, lequel a rejeté le recours en cassation (« amparo ») de la citoyenne française Florence Cassez, confirmant la sentence prononcée à son encontre en mars 2009. 

Florence Cassez a utilisé tous les moyens de défense que la législation mexicaine met à la disposition de n’importe quelle personne accusée au Mexique. Faisant pleinement usage de ces droits, elle a rejeté la sentence en première instance et a présenté un pourvoi en cassation.

Florence Cassez a toujours été représentée par ses avocats, en plus d’avoir bénéficié de l’assistance consulaire de l’ambassade de France au Mexique. Dans ces conditions, le ministère réfute l’affirmation d’un déni de justice.  

Contrairement aux déclarations faites par la ministre d'État et ministre des Affaires étrangères et européennes de la République française, Mme Michèle Alliot-Marie, le Septième tribunal collégial en matière pénale du premier circuit a analysé chacun des arguments présentés par la défense, lesquels ont été unanimement rejetés par les magistrats.

Toute personne souhaitant connaître les fondements de la décision du Tribunal peut consulter la note informative DGCS/NI:04/2011, où figure un résumé des raisons juridiques qui ont permis aux magistrats de conclure que la responsabilité pénale de la citoyenne française dans les délits dont on l’impute est complètement démontrée.

Le ministère suggère respectueusement à la ministre d’État française d’analyser attentivement les termes du jugement.     
      
Le ministère mexicain des Affaires étrangères, respectueux de la décision prise par les membres du Tribunal, déplore profondément que la ministre Michèle Alliot-Marie considère que les relations entre nos pays puissent être affectées par ce dossier d’ordre strictement juridique.

Le gouvernement du Mexique estime que la relation du Mexique avec la France est à l’heure actuelle excellente ; que les liens de coopération qui nous unissent, basés sur des valeurs historiques communes, ont des racines lointaines et profondes, et que nos convergences de vue sur des thèmes de l’agenda mondial nous ont permis de parvenir à d’importantes réussites pour la communauté internationale.

En ce sens, le ministère des Affaires étrangères du Mexique forme des vœux pour que ce dossier ne ternisse pas les liens consolidés par nos pays, et renouvelle son souhait et sa volonté de poursuivre le développement et le renforcement d’une relation constructive avec le gouvernement français à tous les niveaux, et dans l’intérêt de nos peuples.   



Bien à vous,
Morgane BRAVO

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