«Think Tank» Europe-Mexique.

«Think Tank» Europe-Mexique.
*2008 Création, par Morgane BRAVO France Alumni 🇲🇽🇫🇷(IIAP/ENA), President I Founder of «Think Tank» Europe-Mexico. (Binational) *Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... 2002 en France, Candidate (Titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16ème arrondissement. « Euroblogger » UE, Commission Européenne, Conseil Européen, Parlement Européen, Conseil de l'Europe, CoR, EuroPcom... *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

martes, 15 de diciembre de 2009

***COPENHAGUE 09 : Le Mexique veut casser les clivages Nord/Sud...***


***Au delà de la réduction des gaz à effet de serre se joue à Copenhague le financement des aides aux pays les plus pauvres pour lutter contre les changements climatiques. Terra Eco a rencontré en exclusivité le chef de la délégation mexicaine Luis Alfonso de Alba. Il défend l'idée d'un fonds mondial financé solidairement par les pays riches et les pays en voie de développement. Et sa proposition semble susciter ici l'adhésion d'un très grand nombre de pays dont la France.

TE - Luis Alfonso de Alba, en quoi consiste cette proposition mexicaine ?

LAA - Cette proposition a un nom : le Fondo verde (fond vert). L’idée est simple : trouver le moyen de recueillir un volume de financements nettement supérieur à ce que l’on a pu imaginer jusqu’ici pour lutter contre les changements climatiques. On peut grâce à notre système imaginer recueillir de 10 à 150 milliards de dollars via des fonds publics et privés.

Comment cela peut-il fonctionner ?
Le Fonds vert s’articule autour de deux principes : la responsabilité et la différenciation. Pour chaque pays, un calcul de mesure des émissions passées et à venir sera effectué. Et en fonction du résultat, un montant financier sera déterminé pour alimenter ce fonds mondial.

Ce Fonds serait donc alimenté quel que soit le niveau de développement du pays ?
C’est en cela que notre proposition présentée par le président Calderon en 2008 est une révolution. Elle brise la relation Donneur receveur. Nous n’aurons plus dans notre perspective d’un côté les pays du Nord financeurs et de l’autre les pays du Sud receveurs. Les pays en voie de développement devront eux aussi - dans la mesure de leurs moyens et de leurs émissions bien entendu - alimenter ce fonds. Il n’y a que de la sorte que nous pouvons voir plus loin.

En quoi ce système est-il original, au-delà d’étendre les sources de son financement ?
Eh bien, un pays comme le Mexique, dont on a calculé qu’il pourrait payer entre 80 et 120 millions de dollars pour chaque tranche de 10 milliards, pourrait se voir reverser quatre à cinq fois ce chiffre en mettant en place sur son territoire des projets décarbonés. Nous ne sommes plus dans un flux de riche à pauvre. C’est au contraire un mécanisme de financement en échange de tonnes de carbone capturées ou mieux évitées. Vous savez, l’atmosphère ne distingue pas les nationalités. Ce qu’émet l’un fait le malheur des autres.

Votre proposition reçoit le soutien de beaucoup de pays comme le Royaume-Uni, l’Australie ou la Norvège. Qu’en est-il de la France ?
Le président Sarkozy a toujours soutenu et poussé notre proposition. D’ailleurs dans le texte qui a circulé ce vendredi à la Conférence, de nombreux passages sont inspirés de notre projet. Je crois que la proposition mexicaine a effectivement ses chances.

Croyez-vous à un accord ici à Copenhague ?
Je crois à la dynamique qui s’est installée. Maintenant, tout le monde discute et la tension grimpe à quelques jours de l’arrivée des chefs d’Etat. Nous devons sortir de ces deux semaines un document juridique de poids qui puisse nous permettre d’avancer.

Pourquoi ce sourire ?
Disons que si nous avons un texte à la sortie de Copenhague, ce qui constituera une réussite indéniable, ce texte aura nécessairement été simplifié. Dans les mois qui viennent, il faudra donc nécessairement préciser ce texte et lui donner les outils techniques nécessaires. Je pense donc que la signature de ce texte pourrait se faire chez nous à Mexico lors de la prochaine Conférence sur le Climat prévue en décembre 2010.

DAVID SOLON
TERRAECO
11-12-2009

***Le MEXIQUE "terre, pays... d'avenir". Proposition du Mexique..."UN FONDS VERT"... La Conférence sur le Climat prévue en décembre 2010 aura lieu à Mexico. A SUIVRE...!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

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