«Think Tank» Europe-Mexique.

«Think Tank» Europe-Mexique.
*2008 Création, par Morgane BRAVO France Alumni 🇲🇽🇫🇷(IIAP/ENA), President I Founder of «Think Tank» Europe-Mexico. (Binational) *Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... 2002 en France, Candidate (Titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16ème arrondissement. « Euroblogger » UE, Commission Européenne, Conseil Européen, Parlement Européen, Conseil de l'Europe, CoR, EuroPcom... *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

lunes, 18 de agosto de 2008

***L’Europe face à la récession ?***


***L'économie de la zone euro se contracte : selon l'Office statistique des Communautés européennes, Eurostat , le produit intérieur brut (PIB) a connu un recul de 0,2 pour cent dans les 15 pays membres au cours du deuxième trimestre 2008 - pour la première fois depuis l'introduction de l'euro.

L'Europe est-elle menacée par une récession ?

El País - Espagne
Dans son éditorial, le quotidien El País demande une action unitaire de la part de l'Europe pour affronter la crise économique : "Un an après l'apparition des premiers symptômes de la crise financière mondiale, tous les indicateurs confirment que la fièvre a touché … l'ensemble des économies. … Les [économies] européennes ont subi une récession rapide, surtout les plus importantes comme l'Allemagne, la France, l'Italie et naturellement l'Espagne, et toutes affichent une croissance négative ou proche de zéro par rapport au trimestre précédent. … L'Europe doit résoudre de façon coordonnée les problèmes communs, comme ceux liés à la stabilité financière. Ici, la Banque centrale européenne joue un rôle important. Jusqu'à présent, elle s'est surtout attachée à combattre l'inflation plutôt que de s'efforcer de relancer l'économie et sa capacité à créer de l'emploi." (15.08.2008)

De Volkskrant - Pays-Bas
Le quotidien interrégional De Volkskrant ne considère pas les mauvais résultats économiques de la zone euro comme les signes d'une récession : "Minés par les nombreuses mauvaises nouvelles économique de l'année dernière, il est évident que les consommateurs sont pessimistes. Pourtant, il n'y a pas de raison de paniquer : il y a également des arguments en faveur d'une perspective plus positive. … Ainsi, le prix du pétrole a baissé de près d'un quart en un mois et le prix de plusieurs matières est également nettement moins élevé. De ce fait, le risque d'une inflation encore plus galopante diminue. Et ce, même si l'euro est passé en dessous de la barre des 1,50 dollars, ce qui fera du bien aux exportations européennes. L'économie allemande a certes reculé de 0,5 pour cent, … mais ce recul a été nettement moins important que prévu. En bref, cela ne ressemble en rien à la récession dont on parle avec un recul annoncé pour les deux prochains trimestres. D'ici là, il est recommandé de ne pas nous parler sans cesse de récession." (15.08.2008)

La Repubblica - Italie
Le quotidien La Repubblica souligne le rôle des consommateurs dans la crise économique européenne : "Techniquement, nous n'en sommes pas encore là, mais psychologiquement, l'Europe s'est engagé dans la récession. Eurostat indique une baisse de 0,2 pour cent du produit intérieur brut dans la zone euro, le pire résultat jamais enregistré depuis la monnaie commune. … La Commission européenne … essaie d'apaiser les tons alarmants et d'ouvrir le parachute. … Mais ce qui inquiète vraiment Bruxelles, c'est la confiance des entreprises et des consommateurs qui a chuté et a atteint un minimum historique et réduit à néant tous les espoirs d'une réaction. La preuve vient paradoxalement d'un indice positif : malgré toutes les hausses de prix des matières premières, l'inflation reste stable à quatre pour cent. Cela signifie que les citoyens ont répondu à la hausse des prix par une abstinence de la consommation et ont ainsi provoqué la tendance négative." (15.08.2008)

Süddeutsche Zeitung - Allemagne
Pour le quotidien Süddeutsche Zeitung, les chiffres trimestriels du produit intérieur brut (PIB) ne constituent pas une bonne base pour une politique économique efficace. "L'employé de bureau ne se préoccupe pas de savoir si le PIB augmente ou diminue d'un pour cent. … Si le chiffre est élevé, cela signifie que tout s'est bien passé pour les entreprises. Le citoyen, lui, s'intéresse à ce qui lui arrive. … En outre, c'est l'évolution à long terme qui compte. … Plutôt que de débattre sur des programmes visant à relancer la conjoncture, [les politiques] devraient concentrer leur énergie sur la question de savoir comment l'Etat peut créer à long terme des conditions favorables à la croissance - mais une croissance qui touche également une grande partie de la population. … C'est plus rentable de financer la formation. Les employés hautement qualifiés ne doivent pas craindre autant la concurrence bon marché à l'étranger. Cela ne permettra certes pas de corriger les chiffres du PIB des prochains trimestres mais cela pourrait bien améliorer les chances à long terme des salariés." (15.08.2008)

Eurotopics

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